MAP
12 Juillet 2011
À 18:38
Le vote «massif» du peuple marocain en faveur de la nouvelle constitution a permis au Maroc de mettre en place «un modèle pour les transitions politiques pacifiques dans le monde arabe», conférant ainsi au Royaume un «rôle régional nouveau» fait d'«opportunités» et de «responsabilités», écrit mardi le New York Times.
«Pour la première fois, depuis le début du Printemps arabe, un peuple adhère massivement aux réformes constitutionnelles annoncées par son leader (...) en vue notamment de renforcer les pouvoirs du Premier ministre issu du parti arrivé premier aux élections législatives», note le journal américain de référence, en qualifiant la consultation référendaire du 1er juillet d'«événement le plus significatif qu'à connu la région arabe dernièrement».
Tout en mettant en avant «le grand optimisme qui est, aujourd'hui, de mise dans le Royaume», le New York Times fait observer que «des millions de Marocains ont ainsi fait part de leur désir pour davantage de liberté et d'opportunité».
La publication rappelle, dans ce contexte, que l'ensemble des principaux partis politiques d'opposition représentés au parlement avaient soutenu le projet de nouvelle constitution, notant que les vecteurs audiovisuels avaient été, sans exclusive, mis à la disposition des différents acteurs de la vie politique marocaine pour exprimer leurs visions vis-à-vis du projet de nouvelle loi fondamentale.
«Cette ouverture est perçue au Maroc comme étant une force de modération», relèvent à ce propos les auteurs de cet éditorial, Ahmed Charai et Joseph Braude. Le New York Times soutient, par ailleurs, que «le Maroc a depuis toujours été perçu comme étant un partenaire constructif dans les questions concernant la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord», en mettant en exergue l'importance pour les Etats-Unis et leurs alliés de l'émergence de ce Maroc nouveau dans le contexte régional arabe actuel.