10 Juin 2012 À 12:56
Mené par un duo de choc, le casting de «Road Nine» est une méga production où se mêlent amour, argent et truand. «C’est une très belle aventure entre jeunes que ce soit du côté technique ou artistique. Faire ce film était très agréable. Dans ce film, je campe le rôle d’un personnage assez drôle, gamin, impulsif, jeune bagarreur. Lorsque j’ai lu le scénario, j’ai été impressionné par ce rôle oscillant maladroitement entre comédie et drame» a expliqué l’acteur Asaad Bouab qui a l’un des rôles principaux. Et d’ajouter «J’ai beaucoup aimé tourner dans le désert. Cela m’a beaucoup impressionné. Je ne connais pas le nom exact de la région, mais je sais que c’est plus vers le Sud, pas loin de Tahanaout. Un paysage à couper le souffle !», a-t-il confié. Produit par One Shot Media, une société de production basée à Rabat, le film est le premier long métrage du Français Sébastien Rossi. Âgé de 32 ans, ce réalisateur de clips et de courts-métrages à succès a été récompensé dans de nombreux festivals en Europe et aux États-Unis.
Les personnages principaux de cette aventure ne sont autres que la Franco-américaine Béatrice Rosen révélée dans «Dark Knight» de Christopher Nolan en 2012. Au côté d’Assad Bouab, égérie de la marque Lancel et grande figure d’un nouveau cinéma marocain. Ou encore des seconds rôles de tout premier choix avec, entres autres, Bibi Naceri (frère de Sami Naciri) dans le rôle de Yuri, l’incarnation du mafieux. Entièrement tourné au Maroc, ce film a nécessité trois mois de travail avec un investissement s’élevant à 8 millions de dirhams. L’action se déroule à Marrakech où Nadia (Béatrice Rosen) travaille comme chanteuse dans un bar tenu par Yuri, un ex-malfrat marseillais.
Celui-ci vient de commettre le braquage de sa vie dans une bijouterie parisienne. Il essaie de soudoyer Nadia, mais elle le repousse en lui assenant un coup violent sur la tête, avant de prendre la fuite en emportant les bijoux. Nadia se retrouve sur les routes marocaines, accompagnée de Yanis (Asaad Bouab), un commis qui lui voue un amour secret. Aidée par ce dernier et par Simon, un garagiste-ferrailleur, la jeune femme poursuit son seul but et tente de retrouver sa fille et sa mère, toutes deux menacées par les hommes de Yuri... Une trame «à l’américaine» qui promet un grand moment de spectacle pour les adeptes d’aventures époustouflantes. Sortie officielle de «Road Nine» le 6 juin courant.
Comment avez-vous été sélectionné pour participer à ce film ?J’avais rencontré le réalisateur lors du festival du film à Marrakech, il n’y a pas eu de casting en tant que tel. L’équipe du film s’est donc constituée au gré des rencontres et je pense qu’au final «Road Nine» rassemble une équipe motivée et homogène. Je fais le rôle de Yanis, un jeune homme qui voue un amour secret a Nadia, une jeune femme qu’il rencontre sur sa route...
Quelles sont les particularités ou les difficultés rencontrées lors du tournage de ce film ?Il n’y a pas vraiment de particularité, ni de difficulté à répertorier. C’est vrai, que lors du tournage nous avons été confrontés à beaucoup de pluie lors de certaines scènes du film. Mais à part cela, tout s’est très bien passé. En même temps, il faut dire que «Road Nine» est un film d’action dont toutes les scènes ont été filmées aux alentours de la ville de Marrakech, ce qui suppose des kilomètres de route et beaucoup de soleil…
Qu’en est-il de votre actualité ?Je suis en train de préparer une pièce de théâtre «Les mille et une nuits» que j’ai déjà jouée au Canada et en Écosse. J’attends donc le feu vert des personnes concernées pour pouvoir planifier les représentations.