16 Août 2012 À 17:49
Certes le Lion de Rekem fut un excellent footballeur et un vrai battant sur les terrains, mais force est de reconnaître qu’en tant que coach, il est loin de ce qu’on attendait de lui. Depuis l’arrivée du technicien belge, le Onze national n’arrête pas d’enregistrer des déboires au grand dam des supporters marocains ulcérés par autant d’échecs retentissants. La dernière CAN fut, on se rappelle, l’une des plus catastrophiques des héritiers de Faras, Acila, Bamous et autres Maaroufi, Houmane et j’en passe.
Nous n’avons rien contre Eric Gertes en tant qu’homme, mais nous sommes dans l’obligation de dénoncer ses choix technico-tactiques qui ont fait que notre équipe nationale ait touché le fond de la médiocrité. Depuis son arrivée à la tête de la sélection nationale, le Flamand a passé en revue des dizaines de joueurs issus de divers championnats européens. Ceci sans pour autant arriver à mettre sur pied une formation type capable de nous représenter dignement. Ainsi, le compartiment défensif a vu défiler de nombreux joueurs qui n’ont jamais pu donner à l’arrière-garde nationale une assise capable d’en faire une muraille infranchissable, devant l’excellent gardien Nadir Lemyaghri. Idem pour le milieu de terrain et l’attaque dans lesquels des joueurs de divers horizons ont évolué sans pour autant donner ce qu’on attendait d’eux. Nombreuses tergiversationsEt voilà qu’après de nombreuses tergiversations, Eric Gerets s’est tourné vers les joueurs locaux pour lesquels il ne vouait aucune confiance. Mais lors de la Coupe arabe des nations, ces joueurs locaux ont permis au technicien belge de remporter le seul et unique trophée depuis son arrivée au Maroc. Malheureusement au lieu de conserver l’ossature de cette équipe, Eric Gerets s’est de nouveau tourné vers l’Europe. Le résultat on le connaît. A part Berdguich et à un degré moindre, Kharja, les autres joueurs erraient comme des âmes en peine devant une équipe de la Guinée Conakry qui nous a donné une véritable leçon de football moderne. Technique, tactique et vivacité ont été les atouts majeurs de Michel Dussuyer qui a inculqué à ses joueurs la rage de vaincre et le réalisme. En face, il y avait, n’ayons pas peur des mots, une équipe amorphe et sans âme. Et pourtant Dussuyer est un entraîneur débutant qui travaille dans l’ombre et qui perçoit certainement un salaire qui n’a rien à voir avec celui, faramineux, de notre coach national.