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L’équipe nationale s’est envolée hier pour la Thaïlande

Une première pour le futsal marocain. L’équipe nationale prendra part pour la première fois de son histoire à la Coupe du monde organisée du 1er au 18 novembre en Thaïlande. Présentée lundi à la presse, la sélection nationale veut réaliser un bon parcours lors de ce championnat du monde.

L’équipe nationale de futsal est déterminée à réaliser un bon parcours en Coupe du monde. Ph. Chidmi

23 Octobre 2012 À 19:09

L’attention de l’assistance était focalisée sur l’entraîneur de l’équipe nationale de futsal, Hicham Dguig, qui a longuement parlé des préparatifs et des chances des Marocains au Mondial 2012 qui aura lieu du 1er au 18 novembre 2012 en Thaïlande. L’équipe nationale défendra ses chances «jusqu’au bout» en vue de se qualifier pour le deuxième tour, a assuré le sélectionneur national. C’est la première fois de son histoire que le Maroc est présent à un mondial et, selon, les propos du sélectionneur, les chances ne sont pas aussi minces.

«Le premier match face au Panama sera la clé de la qualification, vu le niveau trop proche entre les deux formations», a assuré Hicham Dguig, qui est conscient que la tâche de son équipe sera plus difficile face à l’Espagne. «C’est une grande nation du ballon rond mondial, qui a gagné deux titres en 2000 et 2004, a-t-il expliqué. Si nous avons moins de chance de remporter une victoire contre l’Espagne, il faudra, en revanche, gagner les deux autres rencontres face au Panama et à l’Iran. Ce dernier pays est également un assidu de cette compétition mondiale avec pas moins de cinq participations. Les Iraniens ont remporté dix titres de champion d’Asie. Ce seront deux rencontres décisives». «La logique doit être respectée. On ne peut pas espérer une victoire face à la Roja, qui regorge de joueurs talentueux et qui joue au plus haut niveau», a-t-il confié, ajoutant que les «chances de qualification existent et que l’impossible ne relève pas du jargon footballistique».

Concernant les préparatifs, Hicahm Dguig a reconnu que le programme a été perturbé par l’accident de la route dont a été victime le club Sebou Kénitra qui a couté la vie à deux joueurs de l’équipe nationale en septembre dernier, en l’occurrence Amine El Yazghi et Ismail Khayati. «En ce qui me concerne, je n’ai pas pu entraîner l’équipe nationale pendant 15 jours. L’état d’esprit du groupe était en berne. Nous avons fait de notre mieux pour booster le moral des joueurs et leur faire oublier ce drame», a-t-il regretté, notant que «malgré les doubles confrontations programmées, respectivement, face à la France et à l’Égypte, je ne peux pas être satisfait du nombre des matches disputés». 

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