05 Novembre 2012 À 18:03
Le Matin : Tout d’abord, nous aimerions avoir une idée sur votre état de santé actuel. Pouvez-vous nous en parler ?Yassine Salhi : Présentement, je me porte très bien. La récupération après la blessure s’est faite d’une manière idéale, grâce au travail incessant et aux efforts fournis par Docteur Bahlioui (médecin du Raja, ndlr.). Je tiens d’ailleurs à le remercier, ainsi que tout le staff médical du club, qui a veillé à ce que je revienne rapidement sur le terrain. Je reviens dans le groupe et je commence à m’adapter petit à petit, grâce aussi à l’aide de mes coéquipiers.Pensez-vous pouvoir regagner votre place de titulaire, aussi bien au Raja qu’en équipe nationale ?Evidemment. Quand je vois le niveau fourni par le Raja cette saison, il me tarde de revenir dans le onze titulaire. Je pense d’ailleurs que ça s’applique à beaucoup de joueurs. Quand le groupe marche bien et qu’on voit que le niveau d’entente est au maximum, n’importe quel joueur aimerait faire partie d’un projet qui marche bien. Bien sûr, ce ne sera pas facile, mais je suis déterminé à fournir le maximum de travail et de sérieux, pour revenir à mon meilleur niveau. C’est la condition, à mon avis, pour reprendre ma place au sein du groupe, en pensant toujours à l’équipe nationale, qui constitue un honneur, surtout pour un joueur issu du championnat national.Parlez-nous un peu des ambitions du club cette saison, surtout que vous faites partie des «cadres» de l’équipe, en y jouant depuis déjà quelques saisons.C’est sûr qu’il y a eu énormément de changements lors du mercato, mais aussi au niveau des infrastructures et des moyens mobilisés autour de ce nouveau projet. Le public a également senti ces changements, surtout avec la venue de plusieurs joueurs qui a satisfait nos nombreux supporters. Maintenant, la responsabilité est sur nos épaules, pour continuer à avancer et récolter un maximum de victoires. Ce que je peux dire au public, c’est qu’il y a eu beaucoup de changements, dans un sens positif. A nous d’exploiter cette bonne dynamique, en travaillant dur, afin d’atteindre nos objectifs.
Justement, est-ce que les grandes attentes du public n’amplifient pas la pression que vous ressentez ? Et comment y remédiez-vous ?Pour nous, joueurs, la pression du public est omniprésente, que l’on soit en tête ou au milieu du classement. Ce qui est un peu compréhensible, compte tenu du statut du Raja Casablanca, en tant qu’un des plus grands clubs au Maroc. Comme je l’ai dit auparavant, le secret réside dans le travail continu et la bonne préparation, pour continuer à aller de l’avant. Comment voyez-vous le derby en Coupe du Trône face au Wydad ?C’est un match d’exception ! Quelle que soit la forme dans laquelle se trouve une équipe ou l’autre, le derby est une rencontre spéciale, qui doit être négociée d’une façon spéciale. En tant que joueurs, on ressent beaucoup de pression. Par exemple, quand je croise des supporters, ils me demandent de gagner et rien d’autre. Certains vont même jusqu’à nous dire de gagner le derby, sans nous soucier du reste du championnat (Sourires). Cependant, il faut garder la tête sur les épaules et continuer à opérer, comme on l’a fait depuis le début de cette saison, c’est-à-dire préparer chaque match à part, sans trop se projeter en avant.