23 Octobre 2012 À 18:13
Le Matin : Pourquoi organiser ce colloque aujourd’hui ? Et quel sera son apport pour la FST et l’université ?Mohcine Zouak : Ce colloque entre dans la politique de veille entretenue par la FST dans les domaines des technologies de l’information et de la communication et dans la politique de la formation continue des chercheurs universitaires. Les résultats attendus sont donc la stimulation de la recherche, la mise au point sur l’état de l’art en termes de recherche-développement dans le domaine des TIC au niveau international, l’ouverture sur les acteurs nationaux et internationaux et le développement de partenariats.
Et où en est la FST et aussi le Maroc en matière de développement de la recherche dans cette discipline par rapport à l’étranger ? Est-ce que vous pilotez des projets dans ce domaine ?Depuis plusieurs années, la FST de Fès organise sa recherche autour de problématiques ayant un impact immédiat sur le développement socio-économique et qui ont des retombées directes sur le développement du Maroc. Cette politique a fait que la FST de Fès soit un acteur important dans des projets dans le domaine des TIC. Nous citons ici les projets MAPIT, et MoICT (Morocco Research Advance in ICT for Water) que la FST pilote au sein d’un consortium de plusieurs pays et universités internationales… Au niveau national, les équipes de recherche ont répondu à l’appel lancé par la Commission spécialisée permanente dans le domaine des télécommunications. D’importants projets ont été retenus et financés (6 millions de DH). Ils traitent de thématiques telles que la vidéo numérique et ses aspects de sécurité, le transport intelligent avec l’optimisation de transport collectif, la reconnaissance de parole, le traitement des empreintes digitales, l’authentification biométrique, les Systèmes d’information géographique (SIG)… D’importants projets de coopération sont aussi en cours, je cite l’exemple de celui développé avec l’Université de Picardie Jules Vernes en France. Cette coopération a permis le lancement de plusieurs projets de recherche et l’organisation de plusieurs ateliers de formation sur la pédagogie active et la méthode pédagogique MAETIC au profit des enseignants chercheurs et doctorants du centre d’études doctorales Sciences et techniques de l’ingénieur.
Le colloque connaîtra aussi la participation des acteurs socio-économiques lors d’une session industrielle. Pourquoi avez-vous pensé à associer ces acteurs ?Le but est de permettre, à travers la session industrielle spéciale organisée dans le cadre de ce colloque, de promouvoir la Recherche appliquée et la Recherche et développement dans le domaine des TICs et d’assurer une meilleure adéquation entre les formations et les besoins des entreprises et des acteurs socio-économiques. Il est question aussi d’améliorer l’offre de l’enseignement et de la recherche pour le marché marocain, de contribuer à mieux gérer la compétitivité et organiser la complémentarité entre les différentes formations et volets de la recherche des chercheurs appliqués.