17 Juin 2012 À 11:27
Casablanca, l’une des principales métropoles africaines se devait d’avoir son grand rendez-vous artistique et c’est maintenant chose faite avec la première Biennale internationale de Casablanca. L’évènement qui dure du 15 au 30 juin 2012 et qui se donne pour ambition d’égaler, voire surpasser les rencontres artistiques équivalentes. Initiée par Maroc Premium, cette première biennale a été inaugurée au nouveau Sofitel Tour Blanche de Casablanca, lieu qui abrite l’exposition principale, il s’agira aussi du point départ pour les différentes tournées proposées par les organisateurs, à travers les lieux d’exposition qui participent aux festivités.
Pas de pays vedette, ni d’hommage à un artiste particulier pour la première Biennale internationale de Casablanca. «Pour cette première édition, nous n’avons pas souhaité mettre un pays à l’honneur. Il s’agit d’abord et avant tout de connecter la scène plastique marocaine aux circuits internationaux, de confronter, de créer un dialogue fort entre la production artistique marocaine et la production artistique actuelle de tous les continents», explique Mustapha Romli, président de la Biennale. «Il s’agit avant tout d’un hommage à l’art (et aux artistes), à son pouvoir de connecter les hommes entre eux, à initier des dialogues et des réflexions qui transcendent les différences culturelles, raciales, confessionnelles».
Concrètement, les pays, les artistes et leurs œuvres respectives seront logés à la même enseigne et conviés à dialoguer d’égal à égal. De cette égalité naîtra justement le dialogue, principe fondateur de la première Biennale de Casablanca. Ce thème, cher aux cœurs des organisateurs a pour but de fédérer les 250 artistes autour de l’universalité de la démarche artistique contemporaine et d’imposer la variété comme norme, le métissage escompté de ce rassemblement étant censé être à l’image de la ville qui l’accueil : cosmopolite, générationnel et propice à la convergence des idées et des initiatives.Côté organisationnel, une équipe curatoriale internationale en charge de la sélection des artistes et des œuvres présentés, sera mise en place tous les deux ans.
Elle sera composée de personnalités venant d’horizons multiples, opérant, les unes dans le secteur privé, les autres dans le secteur public. Maroc Premium a également pris soin de rassembler des personnes ayant une excellente connaissance de la scène artistique marocaine et des professionnels extérieurs pouvant apporter un regard neuf. Pour cette première édition, l’équipe est composée de Brita Prinz, une galeriste internationale ; de Jean-François Clément et Landry-Wilfrid Miampika, deux enseignants chercheurs, le premier établi à Paris, le second à Madrid ; de Mickaël Faure, le référent Arts visuels pour le Maroc du Réseau culturel français au Maroc et de Sabiha Hadzimuratovic, une commissaire d’expositions opérant en Europe, Afrique et États-Unis fortement impliquée dans la culture et l’éducation, fondatrice du Cultural Center & Center for Tolerance, de Sarjevo. Ils donneront le ton particulier de la 1re édition de la B.I.C.