04 Novembre 2012 À 13:41
C’est, donc, toute la collection d’œuvres présentées lors de la cinquième édition du Salon du cheval à El-Jadida qui est à l’honneur de septième édition de la «Nuit des galeries». Une initiative vraiment louable que d’offrir à voir au public r’bati cette belle exposition qui n’a pas manqué de séduire lors de son passage au dernier Salon du cheval. Et ce, grâce au talent des artistes et leur passion pour le cheval.En effet, R. Atlassi, B. Ben Allal, A. Bendahmane, L. Belcadi, S. Benjkane, H. Boukhari, M. Chraïbi, A. Dibaji, A. El Azhar, H. El Glaoui, J. Gharbaoui, S.Housbane, A. Kakon, A. Kalmoune, A. Raji, K.Rezki et N. Zinbi ont tous été à la hauteur de la prestation et ont fait montre de leur fructueuse créativité chacun dans son style et courant pictural.
«Les œuvres présentées dans cette exposition ont presque toutes été créées à l’occasion de la cinquième édition du Salon du cheval à El-Jadida. Certaines sont montées en paravent. Pour réussir cette prestation, nous avons veillé à respecter les principes de notre galerie, notamment la gratitude envers les artistes qui ne sont plus de ce monde, l’esprit d’ouverture à toutes les tendances, courants et écoles, la promotion des jeunes plasticiens-promoteurs. Sans oublier de prendre en compte les sensibilités, les obédiences et les adhésions des artistes pour qu’il n’ait pas d’exclusive. Seul le talent prime pour nous», souligne Rachid Chraibi, commissaire de l’exposition.
Des artistes de tous les âges et toutes les générations. Tous ont fait preuve de leur étonnante maîtrise de ce thème et leur parfaite adhésion à l’esprit de la manifestation du cheval. «Une exposition riche en attraits, qui fait côtoyer grands disparus et vivants méritants. En réunissant des artistes aussi divers, Marsam accomplit le devoir sacré de mémoire, d’une part, et, de l’autre, fait en sorte que le fil intergénérationnel ne soit pas rompu. Le second mérite de cette exposition réside dans le fait que les paravents offerts à voir ont été conçus en la circonstance du Salon du Cheval. Ce qui conforte la réputation de Marsam de stimulateur créatif. De même que cette galerie se montre généreuse, en sortant de ses réserves des œuvres somptueuses et très recherchées», précise le critique d’art Et Tayeb Houdaifa.Une richesse de supports et de tendances distingue, ainsi, cette prestation où en plus des peintures à l’huile, nous pourrons admirer des lithographies, des pastels et les neuf paravents où le cheval est maître des lieux. Des œuvres où chacun des artistes exhibe ses capacités artistiques et son ingéniosité à travers ce thème.
Mais, ce n’est pas tout, car cette exceptionnelle exposition est accompagnée de la présentation du beau livre «Tbourida, l’art équestre marocain» édité, également, à l’occasion du Salon du cheval (par les éditions Marsam) sur des textes de Et Tayab Houdaifa et des photos de Patrice Guéritot. L’exposition se poursuivra jusqu’au 30 novembre.