Fête du Trône 2006

Signature d’une convention de gestion déléguée

Afin de donner un coup de pouce au grand Plan Émergence, dans son volet dédié à l’industrie automobile, le gouvernement et l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile (AMICA) se serrent les coudes.

11 Mai 2012 À 19:17

Une cérémonie de signature entre le gouvernement et l’AMICA a eu lieu, mercredi dernier à Rabat, lors de laquelle il a été procédé à la signature d’une convention de gestion déléguée des deux instituts de formations aux métiers de l’industrie de l’automobile de Casablanca et de Tanger. ConcessionElle a été coprésidée par Abdelwahed Souhail, Nizar Baraka et Abdelkader Amara, respectivement ministres de l’Emploi et de la formation professionnelle, de l’Économie et des finances, et du Commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies, et ce, en présence de Larbi Belarbi, président de l’AMICA et Abdelhak Mounir, PDG de l’IFMIA-SA. Pour le contenu, cette convention prévoit la délégation de la gestion des deux instituts à la société IFMIA-SA, créée à cet effet par l’AMICA. Intervenant lors de cette rencontre, Abdelkader Amara a indiqué que «la concession de la gestion desdits instituts à la profession conforte le rôle croissant dévolu au secteur privé dans la mise en œuvre des stratégies industrielles et qui est plus à même de représenter les opérateurs économiques et de remonter leurs attentes et leurs besoins». Idem pour Abdelwahed Souhail, pour qui «ladite convention contribuera à répondre aux besoins croissants des entreprises opérant dans le secteur en matière de main-d’œuvre et des compétences qualifiées et dont l’objectif est d’attirer davantage les investissements, permettant ainsi de générer des opportunités d’emploi au profit des jeunes». Larbi Belarbi, président de l’AMICA, partageait entièrement cette idée.

D’après lui, «la formation de la main-d’œuvre et la qualification des compétences humaines restent primordiales pour drainer davantage les investissements». Le chef du département de la Formation professionnelle a fait savoir que cette convention s’inscrivait dans le sillage du programme d’urgence dans le domaine de la formation professionnelle et du pacte national d’Émergence industrielle signés sous la présidence effective du Souverain. «Il s’agit également d’une initiative qui concrétise la convention signée le 18 février 2011 entre l’État et l’AMICA», toujours selon le ministre.En effet, les instituts de formation aux métiers de l’industrie de l’automobile de Casablanca et de Tanger devront dispenser aux employés du secteur, toutes catégories confondues (opérateurs, techniciens et cadres intermédiaires), des formations avant l’embauche. À cela s’ajoutent des modules de perfectionnement. Pour les objectifs chiffrés, les deux établissements sont appelés à former 29 000 techniciens et 32 500 opérateurs à l’horizon 2015.

Dans le souci d’assurer le bon fonctionnement de ce partenariat, les parties prenantes à ladite convention ont convenu de mettre en place une instance consultative chargée de veiller, constamment, à la cohérence globale de l’offre de formation dans le secteur automobile et à satisfaire convenablement les besoins en formation sur l’ensemble du territoire.Dans son allocution, Abdelwahed Souhail a tenu à mettre l’accent sur l’état d’avancement des travaux de construction des deux établissements. S’agissant de l’IFMIA de Casablanca, le ministre a précisé que le chantier y afférent est mis sur les rails et l’ouverture des portes de l’institut est envisagée en novembre prochain. Le lancement des travaux de l’Institut de Tanger est programmé au cours des semaines à venir afin qu’il soit opérationnel en 2013. Sur ce registre, le ministre a annoncé que son département était maintenant à la recherche d’un partenaire stratégique issu des pays voisins qui bénéficient d’une grande expérience et d’un savoir-faire dans l’automobile.

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