22 Mars 2012 À 21:00
Pour assurer le succès et l’efficacité de ce projet-pilote, il a été procédé à la constitution d’un conseil d’administration composé du président de l’université Hassan 1er de Settat, du directeur de l’ENSA et des représentants du groupe OCP, de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, du Centre régional d’investissement et de plusieurs autres partenaires socioéconomiques de la région Chaouia-Ouerdigha, a-t-il expliqué. Il a souligné que ce noyau d’incubateur constitue l’un des moyens pensés par cet établissement d’enseignement supérieur professionnel pour apporter sa contribution au développement socioéconomique du Maroc et répondre aux besoins des entreprises implantées dans la région, qui abrite les principaux sites de production des phosphates.
Cette grande école d’ingénieurs, d’une capacité de 1.270 places, dispense en effet une formation hautement qualifiée, notamment dans les nouveaux métiers et les filières du génie électrique, génie réseaux de télécommunications, génie informatique, génie de procédés de l’énergie et de l’environnement. M. Jennane a ajouté que la création de ce noyau d’incubateur a été dictée par l’ouverture de l’ENSA sur son environnement socioéconomique et le vaste réseau de relations de coopération et d’échanges qu’elle entretient avec de grandes écoles d’ingénieurs, au Maroc et en France notamment, et qui ont déjà accumulé une précieuse expérience dans ce domaine. Ce programme d’accompagnement des entreprises par «Marobtikar» concernera en 2012 cinq projets porteurs, qui ont été sélectionnés pour servir d’expérience pilote, a-t-il relevé, précisant que ces projets portent sur l’énergie solaire, l’utilisation des eaux usées, l’industrie du carton, l’enseignement à distance (e-learning) et l’industrie cosmétique. M. Jennane a relevé que l’engouement des étudiants pour cette école est motivé par la qualité de la formation qu’elle dispense et des filières scientifiques en vue d’accompagner les chantiers socioéconomiques mis en œuvre au Maroc et dans la région Chaouia-Ouerdigha. L’ENSA fait partie de l’université Hassan 1er de Settat qui s’est développée sur trois sites : Settat, Khouribga et Berrechid.
Ces trois établissements assurent une formation pluridisciplinaire dans les filières, notamment des sciences de l’ingénieur, du management et commerce et des métiers de l’offshoring. Les différentes facultés et instituts de formation relevant de cette université sont très impliqués actuellement dans un processus de professionnalisation de la formation, sans négliger les filières fondamentales. L’université, qui accueille plus de 6.000 étudiants, accorde également une grande importance à l’enseignement à distance et aux diverses technologies de l’Information et de la communication. Pour le président de l’université, Ahmed Nejmeddine, ce positionnement répond à une double exigence : créer et transmettre savoirs et connaissances autour des grandes problématiques de l’heure, apporter une contribution concrète aux enjeux de développement du Maroc et offrir aux étudiants les meilleurs outils pour être compétitifs sur un marché de l’emploi fortement évolutif. La recherche scientifique occupe en effet une place de choix dans la stratégie de développement de l’université avec des structures de recherche pluridisciplinaires et une politique de valorisation privilégiant la qualité et l’innovation.
Cette recherche scientifique s’appuie également sur l’intensification des rapports de partenariat et de coopération avec tous les acteurs, publics et privés, intéressés par le développement économique et social du pays. «L’ambition de notre université est d’être une institution accueillante, citoyenne, ouverte, accomplissant pleinement ses missions de levier de développement, de veille et de prospective tout en privilégiant l’excellence, la qualité et le mérite », assure son président.