21 Novembre 2012 À 16:28
La cinquième édition du Forum MEDays 2012 a démarré sur le thème : «le Sud, l’exigence d’un nouvel ordre mondial». Cent cinquante leaders mondiaux dans les domaines politiques, économiques et sociaux, venus des cinq continents, étaient présents, dont de nombreux responsables ou ex-responsables de gouvernements (Lech Walesa, Eruesto Samper, Abdou Latif Coulibaly...). C’est le plus grand forum géostratégique international en Afrique du Nord et un des principaux forums à l’échelle mondiale. Espace de dialogue et de débats inédits dans les pays du Sud, il contribue à développer la coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Il il constitue une plateforme de réflexion et de proposition de modèles de développement socioéconomique des pays du Sud, mais aussi pour la gestion et la prévention des conflits. MEDays, en effet, s’inscrit cette année dans un contexte délicat de crise européenne qui impacte fortement la croissance mondiale.
Le Printemps arabe et les transitions politiques en Afrique rappellent également l’importance de la consolidation de l’État de droit et de la paix dans le monde. Les débats ont porté durant 3 jours sur la stabilité au Moyen-Orient et au Sahel, sur les questions économiques (stratégies de développement, dumping social Nord-Sud, Asie-Afrique, etc.) et sur le développement durable.Du jeudi au samedi, plusieurs tables rondes, suivies de débats ont porté sur des sujets économiques et politiques, sur la situation de la femme et du problème de l’énergie, en présence de personnalités de haut rang telles que Amr Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Thomas Stelzer, sous-secrétaire général des Nations unies, chargés des affaires économiques et sociales, de José Luis Zapatero, ancien Premier ministre espagnol. De son côté, Lech Walesa a parlé de son expérience en Pologne et a proposé la consolidation du processus de démocratie et de partage des richesses. Parmi les thèmes débattus, la crise du sport marocain.
Ce thème a été exposé par les ex-dirigeants et l’ex-athlète Nouzha Bidouane. Les conférenciers ont parlé du passé florissant des sports de masse et individuels. Ils ont insisté sur deux points : la mauvaise gestion des clubs et sur l’absence de fonctionnement des centres de formation des jeunes, l’absence de certains sports dans les établissements scolaires, contrairement au passé. Le dernier jour a été consacré à la place de la femme entrepreneuse. Les conférencières ont insisté sur l’absence de parité entre les hommes et les femmes, même si un grand pas a été franchi ces dernières années. Il a également été question de la femme rurale qui subit le diktat du sous-développement. Les intervenantes ont conclu par quelques recommandations, notamment le renforcement et le réseautage et l’échange de connaissances entre femmes de pays différents.