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La femme marocaine sous les projecteurs

● Du 7 au 10 octobre, la ville de Casablanca célébrera la femme marocaine. La 5e édition du Festival national de la femme marocaine a choisi cette année pour thème «la femme marocaine… compétences sans frontières».
● Cet événement sera l’occasion de rendre hommage à des femmes qui se sont distinguées dans différents domaines.

25 Septembre 2012 À 16:06

La cinquième édition du festival national de la femme marocaine «Maghribiates» revient cette année avec un nouveau programme et de nouvelles têtes à célébrer. Une exposition photographique et des tableaux de peinture, une soirée poétique et de la musique seront au programme de cette manifestation qui se déroulera du 7 au 10 octobre à Casablanca. Néanmoins, cet événement culturel revêt également un aspect social. Cette célébration verra l’organisation de visites d’un certain nombre d’organisations caritatives et de centres sociaux dédiés à la femme. Organisé cette année sous le thème «La femme marocaine…compétences sans frontières», «Maghribiates 2012» rendra hommage à des femmes qui se sont distinguées dans divers domaines. Le choix des organisateurs s’est ainsi fixé sur les deux actrices, Latefa Ahrare et Souad El Alaoui, qui représentent deux générations de comédiennes. Toujours dans le domaine artistique, la chanteuse Rachida Talal  recevra les honneurs de «Moltaka B’ladi pour la Citoyenneté (A.M.B.C)», l’association organisatrice, en partenariat avec la délégation régionale du ministère de la Jeunesse et des sports à Casablanca Anfa. Dans le domaine des médias, Zouhour Himmich, «Médiateur» au sein de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (S.N.R.T) et Aziza Laayouni, animatrice de l’émission «Sabahiyat» sur la 2e chaîne ont été également sélectionnées. Moins connues que celles citées, parce qu’opérant dans le domaine des arts et des médias, Noura Fawzi, militante associative auprès de la communauté marocaine en Italie, Afifa El Wady, professeur, Aziza El Boustani, juriste, Saïda Lahnani, conseillère juridique, et Latifa Hatmoun, militante associative, seront sous les feux des projecteurs et sortiront de l’ombre pour avoir enfin la reconnaissance qu’elles méritent. «Toutes ces femmes qui travaillent dans l’ombre, avec amour et abnégation, rendent d’énormes services à la nation. Elles méritent donc qu’on leur rende hommage pour leur signifier notre reconnaissance et celle de la société», affirme Marwa Talat, secrétaire générale de l’association Moltaka B’ladi pour la Citoyenneté et responsable des relations avec les médias.

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