18 Décembre 2012 À 17:52
Durant ces dernières semaines, le temps passe du chaud au froid sans prévenir. Et comme tout le monde le sait, le froid de l’hiver arrive généralement accompagné avec son lot de petits problèmes. Certes, des problèmes de santé qui sont généralement bénins, mais qui enveniment notre vie quotidienne.
La grippe est la star de l’hiver ! Le fait que l’air soit plus sec pendant cette saison facilite la contagion, car les muqueuses du nez s’assèchent. «Il n’y a pas une année qui passe sans que j’attrape une grippe. Cela fait deux jours que je suis clouée au lit à cause de cette maladie. Il est vrai que c’est une affection plus ou moins banale, mais elle est irritante : nez bouché, tête dans un étau, maux de gorge, quinte de toux irritée, trop chaud, trop froid...! J’ai pris un chocolat chaud avec du miel, de la vitamine C, des médicaments, mais je ne vois pas trop la différence. Je me sens toujours aussi faible», se plaint Hasnae.
Causée par un virus qui s’attaque au système respiratoire, la grippe se répercute sur tout l’organisme. Elle dure normalement de trois à sept jours et peut empêcher une personne de mener ses activités quotidiennes. Ce type de virus change de forme constamment. C’est pourquoi on peut attraper une nouvelle grippe chaque année. Cette maladie se manifeste d’abord par une apparition soudaine de frissons, de douleurs musculaires généralisées, de fatigue, de maux de tête, de maux de gorge, d’éternuements et une fièvre qui peut atteindre les 40 °C.
Ensuite, on remarque une toux sèche, des écoulements nasaux et des douleurs à la poitrine. D’autres manifestations sont possibles comme la sensation de brûlure dans les yeux, des sueurs nocturnes, une gastroentérite virale, une somnolence marquée, une perte d’appétit et des douleurs articulaires. Les symptômes d’une grippe peuvent durer de 24 h à 1 semaine ou plus, mais généralement, ils se manifestent pendant 3 à 7 jours. La fatigue et la toux peuvent persister jusqu’à 2 semaines, et parfois plus.
Le rhume est aussi d’une grande banalité. Néanmoins, un adulte en bonne santé fait en moyenne 3 à 4 rhumes par an, qui surviennent plus souvent en hiver. Mais il faut comprendre que le froid n’est pas en cause. C’est plutôt la promiscuité plus forte entre les gens, qui contribue à la propagation de l’infection. Il provoque un mal de gorge, des éternuements, une sensation de nez bouché (congestion nasale) et un écoulement nasal. Ses symptômes apparaissent graduellement, et persistent habituellement durant 5 à 7 jours, deux semaines tout au plus. Plus de 100 virus peuvent causer le rhume. Les plus courants appartiennent à l’une ou l’autre de ces familles : les rhinovirus ou les coronavirus. Le corps rencontre et neutralise des virus du rhume plusieurs fois par année. Lorsqu’un rhume apparaît, c’est que le système immunitaire n’a pas réussi à éliminer le virus. Le rhume touche essentiellement les jeunes enfants. La plupart d’entre eux ont un premier rhume avant l’âge de 1 an et demeurent particulièrement vulnérables jusqu’à ce qu’ils aient six ans, en raison de l’immaturité de leur système immunitaire. Le fait qu’ils soient en contact avec d’autres enfants (à la maternelle, à la garderie ou à la crèche) augmente aussi leur risque de contracter le rhume. Avec l’âge, les rhumes deviennent moins fréquents.Face à un rhume, il faut s’armer de patience et utiliser, éventuellement, un produit pour décongestionner le nez et mieux dormir. Il est également recommandé de boire beaucoup d’eau pour fluidifier les sécrétions.
La gorge est en première ligne des infections de l’hiver… Dans 85% des cas, la cause du mal de gorge est due à un virus, le refroidissement contribuant à fragiliser les défenses immunitaires. Et comme les virus se ramassent à la pelle pendant cette saison, il n’est pas rare d’enchaîner les maux de gorge. Le mal de gorge peut être aggravé par des facteurs extérieurs comme la cigarette ou l’alcool, une allergie (les pollens heureusement vous laissent tranquille pendant l’hiver) ou la pollution. Il est pourtant possible d’enrayer le mal à la source pour éviter l’aggravation de l’inflammation. Écharpe, infusions, pastilles à sucer vendues en pharmacie. Prenez soin de vos cordes vocales pour passer un hiver sur la bonne voie. Néanmoins, si vous avez plus de 38 °C, il est recommandé de consulter un médecin.
Il s’agit d’une infection respiratoire, souvent d’origine virale, affectant la partie haute de la gorge contenant les végétations adénoïdes et qui se manifeste le plus souvent en cette période. Le virus s’installe dans ces végétations et déclenche une inflammation aiguë, avec apparition des premiers signes de la maladie : nez bouché et écoulement nasal. Fièvre, gonflement des ganglions ou maux d’oreilles peuvent s’y associer. Les risques de contamination sont élevés, surtout chez les plus petits, en raison de la grande contagiosité du virus. La fréquentation des crèches et des écoles maternelles est le principal facteur de risque. Sachez toutefois que le tabagisme passif et le manque d’hygiène, notamment le lavage des mains, favorisent les rhinopharyngites à répétition.
En période de froid, la peau a du mal à garder son équilibre naturel. Le froid resserre les tissus et ralentit la circulation sanguine. Très vite, la peau se dessèche, surtout dans les zones pauvres en glandes sébacées.Par exemple pour le visage, il faut veiller à faire une toilette douce en évitant l’eau du robinet. Il est préférable d’utiliser une lotion ou un lait démaquillant pour peaux sensibles et appliquer des crèmes hydratantes «texture riche» matin et soir, de façon à bien nourrir votre peau. Il faut également éviter de triturer les petites lésions qui pourraient survenir (squames, petits boutons rouges...), cela ne les fera de toute façon pas partir. Si les lèvres sont gercées, il faut appliquer trois fois par jour un baume réparateur sous forme de stick à base de beurre de karité et d’huiles végétales. Les mains aussi souffrent beaucoup en hiver. Elles sont très souvent lavées, peu protégées et irritées par les produits ménagers. Le dos des mains possède peu de glandes sébacées et donc une protection naturelle faible au froid. Résultat : les mains deviennent rugueuses, sèches, les ongles cassants et friables, des engelures peuvent apparaître. Il est conseillé de limiter la fréquence des lavages et les protéger en mettant des gants et les hydrater à l’aide avec des crèmes enrichies en glycérine, beurre de karité…
Un certain nombre de personnes, pendant la saison d’hiver, ont les mains glacées. Il s’agit d’un symptôme d’une mauvaise circulation sanguine. C’est une réaction personnelle extrêmement désagréable, car tout contact un peu prolongé avec l’eau froide devient douloureux et les mains prennent alors une blancheur presque cadavérique.
❶ Pourquoi la saison de l’hiver favorise-t-elle le déclenchement de plusieurs petits maux ?Pendant l’hiver la muqueuse est fragilisée par le froid et le vent sans parler de confinement dans lieux domestiques ou professionnels ainsi que la promiscuité dans les transports publics communs ce qui favorise la transmission des virus entre les individus. L’activité en plein air pendant l’hiver expose l’organisme au froid, au vent et parfois à la neige et à l’humidité ainsi qu’aux virus sans parler du manque de lumière générant un cortège de conséquences sur la peau sous forme de crevasses aux doigts qui deviennent bleus, voire blancs puis rouge chaux et douloureux, signifiant une mauvaise circulation artérielle parfois des engelures avec peau violacée. Le réchauffement des doigts permet le plus souvent de cesser ou d’améliorer ces symptômes.
❷ Comment faire face à ces bobos ?Des mesures préventives s’imposent. Un simple mouchoir de mouchage ne suffit pas. Il faut se laver les mains fréquemment. Les anti-biotiques n’ont pas de place sauf s’il y a une surinfection bactérienne avec fièvre. Par ailleurs, le paracétamol, les décongestionnants et les lavages nasaux à l’eau de mer ou certaines inhalations d’huiles essentielles d’eucalyptus peuvent être utilisés pour un meilleur confort. Pour les tendinites, qu’il s’agisse du coude de la cheville ou des genoux favorisés par l’exposition au froid et le manque d’hydratation, il faut s’échauffer et ne pas hésiter à protéger les tendons superficiels par des vêtements épais et chauds. L’utilisation de crèmes chauffantes peut s’avérer utile.
❸ Est-ce que les remèdes des grands-mères peuvent être efficaces ?Les recettes des grands-mères peuvent être utiles à condition d’utiliser des produits naturels et non toxiques, à petites doses ainsi que d’autres mesures hygiéniques luttant contre le froid.