30 Novembre 2012 À 16:58
Elle incarne la beauté italienne et la volupté méditerranéenne. Monica Belluchi, actrice qu’on ne présente plus, est en effet aussi célèbre pour ses formes plantureuses et son physique de rêve que pour son talent et sa capacité à incarner des rôles divers et variés. Avec son look de vamp, dame Bellucci n’a pas eu de mal à décrocher le titre de Plus belle femme du monde en 2009. En juillet 2012, elle est classée première par le site du magazine Planet.fr au concours des «100 plus belles femmes qui font rêver».
Néanmoins, la beauté est loin d’être le seul attribut de cette belle Italienne au charme incontesté et à la sensualité dévastatrice. Mannequin, alors qu’elle poursuivait ses études de droit, et puis actrice, Monica Anna Maria Bellucci, de son vrai nom, a su tirer le meilleur de ses attraits physiques sans se contenter de les exhiber. Avec son intelligence et sa forte présence, elle parvient à se créer une aura que renforce son professionnalisme et sa passion pour le cinéma. C’est que Monica est exigeante et peu complaisante avec elle-même. Sa volonté d’aller toujours de l’avant et de se surpasser la pousse à franchir ses limites et à briguer l’excellence.
Elle aurait pu se contenter de son statut de mannequin adulée des grandes maisons de haute couture, mais elle a choisi de franchir le pas et de conquérir le monde du cinéma. Ses multiples apparitions dans les campagnes publicitaires internationales n’étaient pas pour combler ses ambitions toujours grandissantes. Pour entrer par la grande porte du 7e art, elle entreprend des cours de théâtre avant de jouer, en 1990 dans un téléfilm du célèbre Dino Risi, «Vita coi figli». Un an après, elle décroche son premier rôle dans «La Riffa», de Francesco Laudadio. En, 1992, c’est le grand Francis Ford Coppola qui tombe sous le charme de la jeune femme et lui confie un petit rôle dans «Dracula». Belle avancée pour cette actrice qui fait son chemin doucement, mais sûrement vers les firmaments du cinéma.
Son talent se confirme au fil des films et sa maîtrise des langues (italien, français, anglais et espagnol) se charge de propulser sa carrière à l’international. Et comme pour sceller sa vie du sceau de l’art et du cinéma, elle convole en juste noce avec un comédien, un certain Vincent Cassel, qu’elle rencontre en 1996, sur le tournage du film «L’appartement» de Gilles Mimouni. Sa prestation dans cet opus lui vaut d’être nommée aux Césars dans la catégorie Meilleur espoir féminin. Les deux époux se donneront la réplique dans plusieurs autres films, dont notamment «Dobermann» (1997) de Jan Kounen et «Irréversible» (2002) de Gaspar Noé, où elle interprète une femme violée, ainsi que dans le thriller d’espionnage «Agents secrets» (2004) de Frédéric Schoendoerffer. Monica fait carrière en France. Elle est sollicitée dans les grandes productions comme «Le Pacte des loups» (2001) et «Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre» (2002), où elle incarne Cléopâtre.
Visant toujours plus loin et après avoir fait ses preuves en France, l’actrice part à la conquête de l’Amérique. Son nom commence alors à figurer dans les génériques de grands films aux côtés de stars hollywoodiennes. Après une telle maturité vient alors la reconnaissance. Pour la 59e édition du Festival de Cannes, elle figure parmi les membres du jury. Elle enchaîne les participations à ce grand festival. En 2008, elle y présente son nouveau film «Une histoire italienne», qui a reçu le prix François-Chalais. À côté de sa carrière professionnelle, Monica Bellucci a, tout de même, réussi à faire des enfants qui la comblent et à avoir une vie familiale stable. Un juste équilibre qui rejaillit sur l’apparence de la star et la rend encore plus rayonnante.