06 Décembre 2012 À 20:21
«Le gouvernement de la Suède n’a pas l’intention de reconnaître la rasd», a déclaré à la MAP le porte-parole de ce ministère, Andres Jorle.Le Parlement a fait une déclaration sur cette question, mais «la décision revient au gouvernement, qui n’a pas l’intention de reconnaître la rasd», a-t-il insisté.La Suède juge que la pseudo-rasd ne remplit aucun des attributs de reconnaissance, à savoir un territoire, un peuple et une autorité effective, a expliqué le responsable, rappelant que son pays s’attache, dans le cadre de sa politique étrangère, au respect strict de ces critères de reconnaissance, et ce depuis plusieurs années.M. Jorle a, d’autre part, réitéré le soutien de son pays au processus engagé sous l’égide des Nations unies pour trouver une solution politique à ce différend.Le porte-parole n’a pas manqué d’exprimer la volonté de son pays de renforcer les relations d’amitié et de coopération avec le Royaume du Maroc.
Le plan d’autonomie, présenté par le Maroc, est une précieuse contribution qui ouvre la voie à un règlement définitif de la question du Sahara, a indiqué jeudi Mehmet Kaplan, chef du groupe du parti des verts au parlement suédois.L’initiative marocaine, qui constitue un pas important vers le règlement de cette question, peut être considérée comme une forme d’autodétermination, a déclaré à la MAP M. Kaplan, dont le parti a été parmi les formations de l’opposition suédoise ayant présenté une motion appelant le gouvernement de Stockholm à reconnaitre la prétendue RASD.Cette initiative d’autonomie, fruit d’efforts intenses consentis par le Maroc, doit être soutenue par les pays amis du Royaume, a dit le député.Au moment où le Maroc a fait preuve de bonne foi pour le règlement de cette question, «certains pays de son voisinage» s’obstinent à entraver les efforts consentis, a-t-il dit, déplorant le fait que ces pays tentent à chaque fois d’exploiter cette question pour servir leurs propres intérêts. Ces pays doivent se rendre à l’évidence que le plan d’autonomie offre «une solution gagnant-gagnant» à un conflit qui n’a que trop duré, a souligné le parlementaire.M. Kaplan a, par ailleurs, fait observer que le statut du Royaume en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU traduit la crédibilité dont il jouit sur la scène internationale et renforce sa position en tant que force de proposition dans le traitement des questions mondiales. Revenant sur la motion du parlement suédois, le parlementaire a tenu à préciser qu’elle n’a aucun caractère contraignant pour le gouvernement, qui demeure, conformément à la Constitution, la seule autorité entièrement en charge de la politique étrangère de la Suède. Il a invité le gouvernement de son pays à continuer à soutenir les efforts des Nations unies visant à régler cette question.Le ministère des Affaires étrangères suédois a indiqué, jeudi, que Stockholm n’a pas l’intention de reconnaitre la pseudo RASD.