11 Juillet 2013 À 18:59
Initiée par «World Business Partners» en collaboration avec l’université de Lisbonne et l’Association industrielle portugaise (AIP), sur le thème «Shopping for an opportunity», cette rencontre a été l’occasion d’examiner plusieurs thématiques ayant trait à la stratégie d’internationalisation des entreprises portugaises en cette période de crise et la nécessité d’investir dans des pays offrant de multiples opportunités d’investissement et d’affaires comme le Maroc.Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur du Maroc au Portugal, Karima Benyaich, a brossé un tableau exhaustif des réformes politiques engagées au Maroc et les performances de l’économie marocaine, mettant en exergue les avancées réalisées par le Royaume dans différents secteurs, ainsi que les réformes institutionnelles mises en place pour stimuler l’environnement des affaires et le climat propice aux investissements étrangers.
«Partenaire de choix du Portugal, porte d’accès importante vers le monde arabo-musulman et l’Afrique où il bénéficie d’une solide assise, le Maroc est un pays qui compte dans la stratégie de diversification et de développement à l’international des acteurs économiques portugais», a souligné la diplomate.De ce fait, a-t-elle dit, le Maroc a impulsé plusieurs chantiers et réformes afin d’encourager les entreprises étrangères, en particulier européennes à s’y installer, et à tirer profit de sa situation stratégique, de son ouverture et de ses liens diversifiés de libre-échange.Pour la diplomate, le savoir-faire portugais est vivement recherché dans des secteurs comme le bâtiment et le logement, la grande distribution, les routes et les autoroutes, le traitement des eaux, les ports et les aéroports, les liaisons ferroviaires, l’énergie renouvelable, le tourisme, l’agroalimentaire et la logistique.Ce savoir-faire, a-t-elle encore souligné, est de plus en plus demandé dans de larges pans économiques où le Maroc a défini des stratégies sectorielles diverses qui sont autant d’opportunités pour les entreprises portugaises.
Elle a cependant observé que «bien qu’environ 200 entreprises portugaises, telles que Conduril, Sonae, Urbanos, Amorim, Eusebio, ou Tecnovia, Lena, Sovena, Frulact, Tecnimed, participent au côté d’une kyrielle de PME, à l’économie marocaine et bien que les exportations portugaises vers le Maroc ont augmenté de 18%, l’année dernière, nous sommes toujours, en deçà de nos potentialités et de nos aspirations communes», ajoutant que la coopération luso-marocaine est appelée, aujourd’hui, à faire preuve d’une adaptation et d’une imagination «qu’exigent les défis de notre époque».Pour sa part, Mme Maria Silvério Rocha, responsable du World Business Partners, a indiqué que la stratégie de l’ouverture à l’international constitue une alternative vitale pour les entreprises portugaises en ces temps de crise, ajoutant que l’intérêt croissant que portent les entrepreneurs portugais aux opportunités d’investissement et d’affaires qu’offre le Maroc s’explique, notamment, par la proximité géographique et le climat d’affaires attrayant, ainsi que les excellentes relations politiques et les liens d’amitié et de coopération qu’entretiennent les deux pays.
Maria Silverio Rocha a de même souligné que le choix des entreprises portugaises de s’implanter dans le Royaume est également renforcé par les facilités accordées par le Maroc aux entrepreneurs étrangers, relevant à ce propos l’intérêt croissant que portent les investisseurs portugais au Maroc qui constitue aussi une porte d’accès importante vers d’autres pays du monde arabe et du continent africain.