04 Mars 2013 À 17:08
Après le Grand Casablanca, Fès-Boulemane, Doukkala-Abda et Souss-Massa-Darâa, la Caravane de la justice, organisée par l’association «Droit et Justice» en partenariat avec l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH), avec le soutien de l’ambassade britannique et l’ambassade des Pays-Bas, a mis sur pied une cinquième escale les 2 et 3 mars dans la région de Tadla-Azilal, à Souk Sebt et à Had Labradia dans la commune de Fkih Ben Saleh.
Cette initiative consiste en l’installation de tentes et de centres d’écoute, pour offrir des services gratuits à travers l’écoute, la plaidoirie, et les conseils juridiques. Selon ses organisateurs, cette caravane s’inscrit dans le cadre du programme «Caravanes de sensibilisation» de l’association «Droit et Justice». Elle est considérée comme étant la première du genre, qui vise à permettre aux citoyens et citoyennes l’accès aux services juridiques. «L’objectif principal de cette caravane est de sensibiliser aux droits de l’Homme et aux lois marocaines pour un meilleur accès des gens démunis à la justice, particulièrement les jeunes, les femmes veuves et divorcées, les personnes âgées situées dans les petites villes et les zones rurales du Maroc», indique un communiqué de l’association «Droit et Justice».
Cette caravane vise à fournir des conseils dans le domaine juridique, mais également à déterminer les principaux obstacles qui empêchent de larges catégories de la population d’accéder aux services juridiques. Ses organisateurs se lancent le défi de vulgariser un ensemble de lois telles que le Code de la famille, le Code du travail et le Code pénal. Pour ce faire, deux à trois heures sont consacrées pour répondre aux interrogations des citoyens à chaque escale.
Et afin d’encourager la population locale à bénéficier de cette initiative, les organisateurs distribuent des flayers la veille de l’événement tout en expliquant aux gens le but de la caravane. Par ailleurs, la caravane vise à présenter l’association «Droit et Justice» aux habitants dans les différentes régions visitées et à diffuser des informations sur les droits civils et l’état de droit au Maroc. Les bénéficiaires sont les personnes indigentes, vulnérables, analphabètes se situant dans les petites villes et zones rurales du Royaume.