01 Février 2013 À 20:45
L’initiative du parti que dirige le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah, a été prise lors de la dernière réunion du bureau politique du PPS tenue mercredi dernier. En effet, le communiqué adopté à cette occasion avait considéré qu’«une réunion de l’Instance de la direction de la majorité revêt désormais un caractère urgent et impératif...» Cependant, juste après ce passage, le même communiqué parle d’une décision prise par le parti en vue de réunir les partis de la majorité dans le cadre d’une manifestation propre au parti. «Le bureau politique a pris l’initiative d’organiser une rencontre de communication, tout en souhaitant que toutes les composantes de la majorité y participent. Et ce, dans le but d’exposer le bilan de la première année de l’action gouvernementale et d’examiner les questions et dossiers des grandes réformes à l’ordre du jour», lit-on dans ledit communiqué.
Ce sont donc deux réunions distinctes. La première, ainsi que nous l’explique Nabil Benabdellah, entre dans le cadre des efforts que le PPS mène pour que les partis de la majorité puissent renouer avec l’ambiance de sérénité qui prévalait au début du mandat de ce gouvernement. «Nous appelons à une réunion urgente de la majorité. Le but est de mettre à plat les questions posées et de pouvoir discuter de tous les problèmes en toute franchise. S’il faut discuter du mémorandum de l’Istiqlal, on le fera. Nous, nous avions fait des propositions bien avant l’Istiqlal…», souligne-t-il. La deuxième réunion dont il s’agit concerne le PPS.
«On a décidé d’organiser cette activité, avec les autres composantes de la majorité afin de voir ce qui a été fait et ce qui reste à faire un an après la mise en place du gouvernement». Cette réunion devrait avoir lieu le 20 février.Ainsi, en plus de l’appel lancé pour tenir en urgence la réunion de la majorité, le PPS prépare une sorte de plan B au cas où cette réunion échouerait. Il a ainsi programmé une manifestation à laquelle il entend inviter les partis de la coalition gouvernementale. «L’objectif est de débattre de choses concrètes au lieu des discussions polémiques et politiciennes.
Il faut que le débat porte sur les questions de fond entre les différentes composantes de la majorité, si cela se confirme et si nous arrivons à avoir l’accord des différents partis. En fait, nous allons la tenir même si nous n’arrivons pas à avoir cet accord. Nous tenons à exprimer nos propres positions», souligne Ahad Fassi Fihri, membre du bureau politique.