02 Mai 2013 À 17:05
Se distinguant par la qualité des chevaux nationaux et internationaux qui y participent, cette manifestation sportive n’a eu de cesse d’afficher son ambition de devenir un rendez-vous incontournable sur le calendrier international des courses hippiques.
Six courses sont au programme de l’édition 2013, apprend-on auprès d’Omar Skalli, directeur général de la SOREC, organisatrice de cette manifestation, dont le prestigieux GP S.M. le Roi Mohammed VI, le GP S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan et le GP S.A.R. le Prince Moulay Rachid. Ce rendez-vous annuel qui regroupe l’élite du pur-sang arabe sur les pistes de l’hippodrome de Casablanca-Anfa a pour objectif le développement des courses hippiques au Maroc et surtout l’amélioration des races chevalines nationales avec une sélection génétique basée sur les performances sportives des chevaux, nous a indiqué Omar Skalli.
Sur les six courses au programme trois sont inscrites au groupe 3 du calendrier de l’IFAHR, à savoir GP S.M. le Roi Mohammed VI, le GP S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan et le GP S.A.R. le Prince Moulay Rachid. Il est à signaler que chaque année, près de 1 800 courses avec une moyenne de 10 partants par course sont organisées au Maroc. Avec un total de 3 000 chevaux à l’entraînement répartis entre pur-sang arabe, pur-sang anglais.
Quelles sont les nouveautés de l’édition 2013 ?Cette année, nous avons programmé six courses au lieu de huit pour avoir une meilleure visibilité. Nous avons également développé des partenariats avec la presse internationale et nationale pour un meilleur rayonnement de cette industrie qui est en pleine modernisation et de renouveau. Il y a un plan stratégique mis en place par le ministère de l’Agriculture avec un contrat-programme avec les éleveurs pour développer cette filière. Les partenariats avec la presse internationale et nationale visent donc à mettre en avant la filière hippique au Maroc à travers des supports spécialisés ou généralistes qui prennent le relais pour la mieux valoriser. Aujourd’hui, nous avons des résultats sur le terrain. Nous avons gagné toutes les courses lors du dernier grand Prix du Maghreb. Quel est le volume de participation des chevaux marocains ? La majorité des chevaux qui prendront part demain à la 12e édition de la Journée internationale du pur-sang arabe sont des chevaux marocains. Sur les trois grands prix internationaux, on a une moyenne de 10 à 11 chevaux partants. Nous avons 12 partants pour le GP S.A.R le Prince Moulay Rachid, une dizaine pour le GP S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan et neuf partants pour le GP S.M. le Roi Mohammed VI. Et nous avons quelques chevaux étrangers, mais la plupart sont des chevaux marocains de mieux en mieux préparés. Ce que nous espérons, c’est de voir des chevaux marocains gagner ou au moins être bien classés.Est-ce que vous avez des difficultés à faire venir des chevaux étrangers pour participer au GP S.M. le Roi Mohammed VI puisque à ma connaissance il n’y a que des chevaux saoudiens qui y participent ? C’est ça en fait le revers de la médaille. Les chevaux de l’écurie saoudienne Shaghmoon Al Khaledia font partie de l’une des plus grandes écuries au monde. Peut-être aussi que la confiance que nous fait depuis quatre ans cette écurie fait que peut-être des chevaux étrangers n’osent pas venir puisqu’ils savent qu’ils n’ont pratiquement aucune chance de gagner. Le rayonnement à l’international passe aussi par la diversification des concurrents ?Tout à fait et c’est pour cela que j’ai insisté tout à l’heure sur les partenariats avec des supports nationaux et internationaux pour mettre en avant cette filière et attirer des chevaux étrangers. Il commence à y avoir de l’intérêt pour les courses marocaines. Maintenant, pour faire venir des chevaux d’Angleterre, d’Irlande ou de Turquie et leur faire traverser la Méditerranée, il nous faut encore un peu de temps pour y arriver. On doit encore investir dans la promotion de notre événement pour le faire connaître un peu partout au monde.