08 Mars 2013 À 20:44
Le lancement de cette infrastructure sanitaire de grande importance, quelques jours après l’inauguration de l’hôpital d’oncologie du CHU Hassan II et le lancement du plan national de prise en charge des urgences médicales, vient donner une forte impulsion au secteur de la santé, avec la finalité de faciliter l’accès des citoyens aux prestations médicales de proximité et de consacrer leur droit à la santé, conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution. La construction d’un nouveau Centre régional de transfusion sanguine, pour un budget de près de 6 MDH, a été rendue nécessaire par la vétusté du bâtiment abritant l’actuel CRTS, la proximité du CHU qui est le plus grand consommateur de PSL (produits sanguins labiles), le retard d’acheminement des PSL vers les établissements de santé publics et privés et les conditions actuelles jugées difficiles de stockage des PSL. Le nouvel établissement sanitaire, édifié sur une superficie totale de 2 000 m², dont 492 m² couverts, est appelé à répondre aux besoins accrus en différents types de PSL, surtout de la part du Centre hospitalier Hassan II (12 595 PSL en 2012 contre 10 892 PSL en 2011) et de l’hôpital d’oncologie offrant de nouvelles activités consommatrices du sang, tels que la chirurgie cardiovasculaire et le traitement du cancer du sang.
Il va également contribuer à l’amélioration des normes de qualité, à la réduction du temps de livraison de PSL ainsi qu’au le développement d’autres activités telles que la cytaphérèse et plasmaphérèse. Pour accomplir sa mission dans les meilleures conditions, le centre a été doté notamment d’une salle de consultation pré-don, d’une salle de prélèvement, d’un laboratoire de production et centrifugation, d’un laboratoire d’immunohématologie et d’une chambre froide. Le CRTS a été pourvu de ressources humaines suffisantes et qualifiées pour faire face à la demande attendue sur ses services, notamment trois médecins, six assistants médicaux, huit infirmiers et un technicien de laboratoire. En plus du CHU, dont les prestations couvrent les régions de Fès-Boulemane, Meknès-Tafilalt et Oujda Angad, le CRTS va desservir 8 hôpitaux publics, 17 cliniques, 5 centres d’hémodialyse, la banque de sang de Taza, ainsi que les dépôts de Taounate et de Missour. Avec la mise en service de ce centre moderne et le lancement de la campagne nationale de don du sang, la Délégation de la santé s’attend à une augmentation du nombre de donneurs de sang, qui a atteint le chiffre de 21 044 en 2012, contre 18 837 en 2011.