08 Janvier 2013 À 21:34
Ce nouveau modèle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du vaste programme de régionalisation avancée dans le Royaume et vient «renforcer la consistance du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour mettre un terme au conflit sur le Sahara marocain», a déclaré à la MAP l’universitaire français, auteur notamment de l’ouvrage «Mohammed V ou la monarchie populaire».
«Il est notable que les provinces du Sud sont appelées à jouer un rôle pilote, car leur développement économique et social est indispensable à leur vocation de trait d’union avec l’Afrique et de pôle de coopération, de stabilité et de paix dans la région», a souligné le juriste français qui tient à saluer la démarche royale qui «privilégie systématiquement la consultation (choura) des experts, de l’ensemble des acteurs et des forces vives de la population». «C’est un bon exemple de démocratie participative», a-t-il dit.Le Pr Saint Prot rappelle que S.M. le Roi avait relancé, le 3 janvier 2010, le processus de régionalisation, avant de réaffirmer dans son discours du 6 novembre dernier, son engagement à mettre en œuvre la régionalisation avancée, en commençant, en premier lieu, par les provinces du Sud, «au regard de la possibilité qu’elle offre aux populations de participer à la gestion de leurs affaires locales et de contribuer au développement humain intégré et durable».
«Après avoir inscrit la régionalisation avancée dans la Constitution de 2011, il s’agit donc de faire progresser le processus» et c’est dans cet esprit que le Conseil économique et social a créé une commission ad hoc et que son président, Chakib Benmoussa, vient de présenter la note de cadrage qui annonce le plan qu’il remettra en octobre 2013, a-t-il relevé.