10 Avril 2013 À 19:25
Dans une déclaration à la MAP, Randy Weston a mis en valeur la grande diversité de «la musique marocaine riche de ses affluents que ce soit dans les régions montagneuses, au Sahara ou encore dans les différentes cités», en affirmant qu’il se sent «privilégié d’avoir pu visiter, vivre et interagir avec les Marocains qui ont une place particulière dans mon cœur». «Le Maroc peut se prévaloir à juste titre d’un patrimoine musical qui figure parmi les plus denses et les plus riches en Afrique», a poursuivi M. Weston, qui avait été décoré du Wissam de mérite intellectuel, lors d’une cérémonie organisée en décembre 2011 à New York.Lors de la cérémonie de lever de rideau du Jazz Appreciation Month, qui s’est tenue au National Museum of American History, M. Weston a fait don à cette institution de son couvre-chef distinctif et de son célèbre costume de scène, qu’il avait portés lors de la cérémonie de remise de la décoration royale.Né à Brooklyn, New York, en 1926, Randy Weston a voyagé à travers l’Afrique et vécu au Maroc où son oeuvre a été influencée de manière significative depuis 1992 par la musique gnaoua. En effet, c’est en 1992 qu’il réalise avec son ami le maalem gnaoui Abdallah El Gourd, un vieux rêve en réunissant sur un même disque la majorité des oeuvres des anciens maâlems en activité au Maroc.