16 Mai 2013 À 16:21
La carence en fer sévit particulièrement dans les pays en voie de développement. Toutefois, elle est également répandue dans les pays industrialisés. Parmi les causes d’une carence en fer, on compte par ex. une alimentation déséquilibrée, une mauvaise absorption intestinale du fer, des besoins plus élevés, une perte accrue ou une combinaison de ces facteurs.
1 Pourquoi notre organisme a-t-il besoin de fer ?
Le fer entre dans la constitution de l’hémoglobine, cette dernière permet la fixation de l’oxygène au niveau des poumons et le transporte vers toutes les cellules de l’organisme. On parle de carence en fer lorsque les réserves de l’organisme en cette substance sont vides. Dans le jargon des spécialistes, le manque d’hémoglobine ou de globules rouges est qualifié d’anémie. On parle d’anémie ferriprive lorsqu’elle est due à une carence en fer : dans un tel cas, non seulement les réserves en fer sont épuisées, mais la présence de globules rouges et d’hémoglobine est également insuffisante.
2 Comment naît une carence en fer ?
La carence en fer peut avoir plusieurs origines. Au cours de certaines phases de la vie, le besoin en fer augmente. C’est par exemple le cas pendant les périodes qui demandent à l’organisme de fournir un gros effort de croissance. Ainsi, les bébés ont besoin de quantités suffisantes de fer pour se développer convenablement. Il convient de veiller à ce que l’apport en cette substance soit suffisant pour le développement physique et mental des enfants et des adolescents. Les jeunes femmes et les femmes font également partie des groupes à risque en raison de leur menstruation. Si l’organisme ne reçoit pas assez de fer au cours de ces périodes, des signes de carence en fer peuvent apparaître. En cas de grossesses qui se suivent rapidement ou de longues périodes d’allaitement peuvent épuiser les réserves en fer. Une alimentation incomplète et déséquilibrée ou des régimes extrêmes sont d’autres causes de carence en fer.Certaines maladies gastro-intestinales peuvent inhiber la résorption, c’est-à-dire l’absorption de certaines substances par la muqueuse intestinale dans le sang. Le fer fait également partie de ces substances ; par conséquent, l’organisme ne peut pas suffisamment puiser dans le stock de fer apporté par l’alimentation. Par ailleurs, la carence en fer peut également être imputée aux pertes de sang qui peuvent être occultes.
3 Comment reconnaît-on une carence en fer ou une anémie ferriprive ?
Les symptômes éventuels de cette affection : • Fatigue permanente, faiblesse, vertiges.• Perte de vitalité et réceptivité accrue aux refroidissements.• Troubles de la concentration, maux de tête.• Pâleur de la peau et des muqueuses.• Perte d’appétit.• Peau sèche.• Cheveux et ongles cassants.• Urine rougeâtre ou rose.• Inflammations des lèvres et commissures labiales fendues.• Angine de poitrine, palpitations et détresse respiratoire.
4 Comment le médecin diagnostique-t-il une carence en fer ou une anémie ferriprive ?
Les symptômes décrits ne sont pas spécifiques, mais ils donnent au médecin une première indication sur une éventuelle carence en fer. Le diagnostic de la carence en fer n’est établi qu‘après un contrôle sanguin.
5 Comment traite-t-on une carence en fer ?
Une alimentation équilibrée constitue le fondement le plus important pour prévenir une carence en fer. Dans des situations particulières un apport en fer préventif est indiqué c’est les cas des prématurés, des enfants présentant un retard de croissance intra-utérin et en complément avec des traitements particuliers.En cas de carence, un traitement à base de fer est indiqué, et ce pour une durée de quatre mois pour remédier, d’une part, au manque et, d’autre part, pour recharger les réserves.