25 Mai 2013 À 16:37
Les déchets d’activités de soins renferment beaucoup de germes pathogènes pour l’homme. «Par exemple, on trouve celui du Staphylococcus sp., du VIH, du virus des hépatites B et C dans le sang ; celui de la Salmonella et de la Shigella sp. dans les matières fécales et les vomis ; celui du Streptococcus sp. dans le pus. Les voies de transmission à un patient ou un agent de santé de ces sources d’infection à partir des déchets sont encore inconnues», indique le rapport : «Une meilleure gestion des déchets d’activités de soins», publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2005. Seules les piqûres par des objets piquants sont une voie de transmission infectieuse prouvée. Pour d’autres types de déchets, en absence de contact direct, on présume que la transmission peut se faire par voie aéroportée (par exemple, par les spores ou les aérosols) ou par un vecteur (par exemple les mouches). «Par conséquent, le bon triage des déchets d’activités de soins nécessite donc de placer les déchets dans des conteneurs (poubelles, boîtes, sacs jetables étanches...) pour empêcher le contact direct», ajoute le rapport de l’OMS.