20 Juin 2013 À 17:29
«Des contacts ont été établis avec certains joueurs et clubs pour alimenter l’équipe du WAF par deux ou trois joueurs expérimentés pour remplacer ceux du Widad qui veulent changer d’air, mais nous allons compter essentiellement sur les potentialités existantes du club pour constituer la principale ossature de l’équipe», a dit le coach Fathi Jamal lors de la conférence de presse organisée à Fès pour sa présentation au public. Les joueurs issus de la ville se sacrifient énormément et mouillent inlassablement le maillot pour défendre les couleurs du club fanion, contrairement aux recrues venues d’autres villes et pays, a-t-il estimé.
Fathi Jamal affirme que la conclusion de son contrat avec le WAF ne constitue nullement «une aventure», en raison du litige qui continue d’opposer les dirigeants du WAF à l’ancien coach suisse Charles Roessly, pressenti comme nouvel entraineur de l’OCS de Safi. «Les problèmes financiers dont souffrent les clubs constituent une réalité intrinsèque que vit le football marocain», a-t-il dit, faisant état des promesses faites par les dirigeants du WAF pour garantir toutes les conditions afin que le staff technique et les joueurs s’acquittent pleinement de leur tâche.Fathi Jamal a, par ailleurs, confié que le contrat qui le lie au WAF est de deux ans, avec la possibilité d’étendre cette durée à quatre ans pour avoir le temps nécessaire afin de préparer une équipe forte et performante et réaliser le projet convenu. Il a relevé l’insuffisance de l’infrastructure pour assurer convenablement les entrainements et déploré l’état piteux du stade Hassan II, ouvert aux entrainements des équipes du WAF et du MAS.
Le président du WAF, Abderazzak Sebti, a déclaré que le WAF était «honoré» d’avoir un entraineur national de la trempe de Fathi Jamal, soulignant que le comité dirigeant s’est engagé à ne ménager aucun effort pour permettre au staff technique et aux joueurs de remplir leur mission dans des conditions optimales. Fathi Jamal sera assisté par Mohammed Kherbouch, comme entraineur adjoint. Quant à Ahmed Laamoule, qui a contribué au sauvetage du WAF de la relégation, il ne peut assumer la mission d’entraîneur parce qu’il a un diplôme de préparateur physique, selon M. Sebti. Le président du WAF a, par ailleurs, assuré que le comité dirigeant avait déjà soumis aux autorités de Fès un projet pour l’acquisition et l’aménagement d’un terrain en vue de doter le club d’infrastructures sportives, mais sans recevoir de réponse. Il a déploré le manque d’éducateurs et de techniciens expérimentés pour encadrer les écoles et former les jeunes sportifs.