28 Novembre 2013 À 16:54
La violence des élèves à l’école peut être définie par plusieurs comportements. Elle peut concerner les élèves qui ne respectent pas les règles, ceux qui ont des comportements agressifs anormaux et offensifs (bagarres, tricherie, vols, vandalisme…), ceux qui sont impulsifs, provocateurs, ceux qui ont peu de compétences sociales et même ceux qui sont souvent rejetés par leurs camarades. Ces signes s’accentuent au fil des ans et le décrochage scolaire sera le résultat final ainsi que le développement de conduites antisociales.
Généralement, ce sont les enseignants qui alertent les parents par rapport au comportement de leur enfant qui est soit hyper actif, ou ne fait pas attention, nerveux, aime bousculer ses camarades, fais croche pied à ses amis dans le transport, court et hurle d’une façon bizarre à la récréation, se dispute violemment, insolent, bruyant... Les agissements délinquants se manifestent donc par des comportements extériorisés comme les troubles de l’attention, les problèmes sociaux (rejet, pleures, recherche des plus jeunes que soi…), comportements antisociaux, l’agressivité, bagarres, changement brusque d’humeur provocation, non-respect des règles…
La violence chez l’enfant apparait comme un fonctionnement par défaut du cerveau, c'est-à-dire : faute d’éducation. Le traitement dogmatique de l’information joue également un rôle important dans la violence. Dans ce cas, le sujet adhère à ses pensées et ne cherche pas à les vérifier ni à modifier le contenu. Ce qui explique que les élèves dépendants de la stabilité de leurs représentations ont du mal à acquérir de nouvelles connaissances. Cela correspondrait pour eux à une destination cognitive qui peut entrainer un échec scolaire et progressivement une exclusion sociale, ce qui produit de l’anxiété et de la frustration puis des réactions violentes d’impulsivité. Conclusion : l’anxiété et le traitement dogmatique de l’information sont directement liés à l’agressivité.
L’une des manières les plus adéquates pour prévenir la violence est d’aider les jeunes à découvrir de nouveaux modes d’affirmation de soi en relevant le seuil de tolérance chez eux à la frustration et en travaillant sur l’affirmation de soi pour diminuer l’anxiété.Le travail ne pourra réussir que si, et seulement si, les parents, les enseignants et les psychothérapeutes travaillent en partenariat afin d’aider les jeunes à ne pas tomber dans la violence (addiction endogène) et que cette dernière ne devienne leur seule manière de s’affirmer au sein de la société.