03 Novembre 2013 À 17:04
La célébration du centenaire de la CFCIM au Maroc est incontestablement un signe de l’excellence des relations franco-marocaines. «L’histoire de la CFCIM se confond avec celle des relations privilégiées et exemplaires entre le Maroc et la France et son action se veut à la mesure des liens séculaires qui unissent les deux pays», a déclaré Joel Sibrac, président de la CFCIM lors d'une cérémonie organisée à Rabat pour l'occasion. Pierre Moscovici, le ministre de l'Économie et des finances, qui a rehaussé par sa présence cette manifestation, a tenu à saluer lui aussi le travail «remarquable» accompli par la Chambre qui reflète l’excellence des relations entre les deux pays. Selon lui, «la CFCIM reste un acteur incontournable dans les relations économiques franco-marocaines». La place qu’elle occupe dans le paysage économique marocain en est la meilleure preuve. Forte d'un siècle de présence au Maroc, la CFCIM a su tisser de fortes relations avec les acteurs économiques locaux, a souligné de son côté Moulay Hafid Elalamy, ancien patron de la CGEM et actuellement ministre du Commerce, de l'industrie, de l’investissent et de l'économie numérique.
Aujourd’hui, la Chambre française est tellement ancrée dans la sphère économique qu'elle occupe la première place parmi les 111 Chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger. Cette position s'explique par l'importance du nombre de ses entreprises adhérentes (dont environ 80% à capitaux totalement ou majoritairement marocains), de ses collaborateurs et des services d’appui aux entreprises.En effet, au fil des années, la CFCIM a accompagné et soutenu ses adhérents en leur offrant une gamme complète de prestations allant de l’information à la formation. Ses services couvrent l’étude de marché, l’hébergement de société ou de volontaires internationaux en entreprises dans son centre d’affaires et les missions de prospection au Maroc, en France et à l’international. Elle a développé également des programmes de rendez-vous d’affaires B to B sur mesure ainsi qu'une assistance à la création d’entreprises et à l’organisation de salons professionnels et de business forums. Outre ces activités, la CFCIM a également élaboré des projets novateurs comme les parcs industriels et les campus de formation.
Mais la Chambre française n'entend pas s'arrêter en si bon chemin. Ses ambitions à long terme sont axées sur la mise en place de plusieurs grands chantiers. Elle compte ainsi intégrer dans sa stratégie le plan export du ministère français du Commerce extérieur, dont la caractéristique est de coupler l’offre commerciale française à l’international avec les demandes des pays partenaires, a souligné M. Sibrac. À cela s’ajoute la poursuite de ses activités de parcs industriels avec la mise en service du parc de Settat et la réalisation de l’écoparc de Berrechid. Sur le registre de la formation, la CFCIM compte doubler, d’ici 5 ans, ses effectifs d’étudiants sur son campus d’Aïn Sebâa et souhaite renforcer l’École française des affaires qui offrira des services plus adaptés aux attentes des entreprises.