29 Novembre 2013 À 18:41
Après avoir rappelé que le Maroc a été le premier pays arabe à avoir connu l'alternance politique dans les années 90, M. Ghellab a noté que depuis l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône en 1999, le Royaume a lancé d'importantes réformes politique et économique, et ce bien avant le Printemps arabe, ajoutant qu'en 2011, le pays s'est doté d'une nouvelle Constitution adoptée par référendum qui octroie au Chef du gouvernement de nouveaux pouvoirs et prône le respect des droits de l'Homme et des libertés et assure l'égalité entre l'homme et la femme.Des élections libres se tiennent désormais au Maroc sous la supervision d'Organisations nationales et internationales dont celles de l'Assemblée parlementaire européenne, a dit le président de la Chambre des représentants, qui a tenu à rappeler que lors des dernières élections législatives, le nouveau Chef du gouvernement est issu du parti vainqueur conformément à la nouvelle Constitution. Le Maroc a donc un système politique équilibré avec l'alternance, car si un parti demeure indéfiniment au pouvoir, cela signifie qu'il n'y a pas démocratie, a-t-il fait observer.
Le Maroc a pris l'engagement, a-t-il poursuivi, de promouvoir et défendre les droits de l'homme, rappelant la suprématie accordée par la Constitution aux Conventions internationales par rapport à la législation nationale, le degré d'efficience et de crédibilité des institutions nationales chargées de garantir ces droits et notamment le Conseil national des droits de l'Homme qui a vu ses missions et son indépendance accrues et enfin le rôle croissant du Parlement sur les questions de contrôle des droits de l'Homme. M. Ghellab a également mis l'accent sur la question de la femme, l'une des premières priorités sociétales des réformes démocratiques, depuis la refonte du Code de la famille en 2004, libérant la femme de la tutelle de l'homme, jusqu'à notre nouvelle Constitution qui dépasse la simple égalité en droits et s'engage à œuvrer pour mettre en pratique le principe de la parité entre l'homme et la femme.
Le président de la Chambre des représentants a ensuite abordé la question du Sahara et noté que le plan d'autonomie, qualifié par la communauté internationale de sérieux et de crédible, octroie à cette région, sous souveraineté marocaine, de très larges prérogatives. Ce plan permet également aux populations de ces régions de gérer démocratiquement et par eux-mêmes leurs propres affaires, solution qui rentre dans le cadre des réformes relatives à la mise en place de la régionalisation avancée, l'un des vecteurs directeurs de la Constitution, a-t-il expliqué.