26 Novembre 2013 À 20:11
La convention de partenariat pour la création de l’Université ouverte de Dakhla a été signée entre l’Association internationale francophone d’intelligence économique (AIFIE), l’Association d’études et de recherches pour le développement (AERED), la wilaya d’Oued Eddahab-Lagouira, la région d’Oued Eddahab-Lagouira, le Conseil de la ville de Dakhla et l’Agence du Sud. Cette convention a pour objectifs de contribuer à la promotion des études et des recherches sur les provinces du Sud du Maroc et d’offrir un cadre permanent favorisant l’échange et le débat entre les membres du réseau constitué des participants à la rencontre internationale de Dakhla, élargi à des étudiants, des enseignants, des chercheurs, des experts et des développeurs concernés par les thématiques identifiées par ledit réseau. Elle permet aussi d’approfondir la connaissance des réalités économiques, sociales, culturelles et géostratégiques du continent africain.
Pour rappel, la conférence inaugurale sur les nouvelles générations d’intégration régionale dans un système mondial en recomposition a été animée par Alain Juillet, président de l’Académie française d’intelligence économique, qui a insisté sur le fait qu’il fallait réussir à créer une économie suffisamment forte au niveau local, en créant de la valeur, de la richesse et en améliorant les conditions de vie des populations locales. Dans ce sens, M. Juillet a mis en exergue la pertinence de l'approche adoptée par le Maroc pour réaliser le progrès des provinces du Sud du Maroc, progrès basé notamment sur des analyses approfondies visant à trouver les meilleures solutions de développement pour cette région du Royaume.
À signaler que la rencontre internationale de Dakhla a été plus particulièrement marquée par les interventions de Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, qui a annoncé la création d’une université ouverte et de Hamid Chabar, wali de la région Oued Eddahab-Lagouira, qui a brossé un tableau très exhaustif du degré de développement socio-économique enregistré dans les provinces Sud. La rencontre de Dakhla a également enregistré avec fierté l’annonce faite par Ahmed Hajji, directeur général de l’Agence pour la promotion et le développement des provinces et préfectures du sud du Royaume, concernant la prochaine création d’un pôle muséal de Dakhla, dédié aux arts et à la culture du Maroc saharien.
Lancé par l’Agence du Sud, en partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’Office chérifien des phosphates (OCP), le conseil régional d'Oued Eddahab Lagouira, le conseil provincial d'Oued Eddahab et le conseil municipal de Dakhla, avec un concours international d’architecture, ce chantier d’envergure est d’une importance à la fois symbolique, scientifique, urbanistique et économique. En attendant la concrétisation du projet, l’Agence du Sud a édité, pour la circonstance, un ouvrage sur «La baie de Dakhla. Itinérance enchantée entre mer et désert». Ce livre est le dernier né de la collection à l’Agence du Sud, intitulée «Histoire et sociétés du Maroc saharien» et forte déjà de plus de 16 titres.
D’après M. Hajji, «cet ouvrage est un témoignage probant de la passion qui nous lie à Dakhla, nous tous qui sommes au service de ses territoires, de ses femmes et de ses hommes. Il raconte les paysages majestueux, les immensités de l’océan et du désert. Il raconte la baie et la fascination que l’on éprouve à sa découverte. Il raconte la profondeur historique, les temps lointains et déjà opulents du commerce caravanier. Il nous plonge au cœur du Tirs et de ses pâturages légendaires».
À l’issue des travaux, les participants à la rencontre internationale de Dakhla ont lancé la déclaration de Dakhla qui trace le cadre futur de la coopération entre les experts et les institutions en matière d'intelligence économique et territoriale, et ce, au service des entreprises et du développement régional dans leurs pays respectifs.