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Le Maroc, terre de cinéma par excellence

Le Maroc, où le 7e art joue un important rôle culturel, s'est imposé comme la terre du cinéma par excellence en Afrique, a affirmé le réalisateur américain Martin Scorsese.

29 Octobre 2013 À 16:06

«Il m'est agréable de constater que le Maroc, pays où le 7e art joue un important rôle culturel, est devenu la terre du cinéma en Afrique, particulièrement en Afrique du Nord», a-t-il confié dans un entretien exclusif accordé à la MAP. Martin Scorsese, qui présidera le jury de la 13e édition du Festival du film de Marrakech (29 novembre-7 décembre), a souligné l'importance que revêt pour lui ce Festival, surtout qu'il garde de «magnifiques souvenirs des liens» qu'il a tissés avec le Maroc et de sa première visite professionnelle lors du tournage, dans le Royaume, des longs métrages la «Dernière Tentation du Christ» (1988) et «Kundun» (1995).

«Je suis toujours ravie de revenir au Maroc (...) mes souvenirs ne peuvent s'estomper : les lieux, les gens, la beauté du Sahara et la magie des montagnes de l'Atlas», a indiqué le cinéaste dans ce premier entretien après l'annonce de sa présidence du jury de la prochaine édition du Festival du film de Marrakech.Le réalisateur de «Taxi Driver» a confié qu'une relation très spéciale le lie au Maroc, soulignant qu'il avait découvert le Royaume, pour la première fois, à travers le cinéma notamment par le biais du film d'Alfred Hitchcock «L'homme qui en savait trop».

Scorsese se rappelle aussi, non sans nostalgie, de l'épopée d'Ahmed Al Maanouni, «Transes», un documentaire qui retrace l'œuvre du groupe légendaire «Nass El Ghiwan». «Ce documentaire et la musique du groupe ont été une grande source d'inspiration pour moi lorsque j'ai visité le Maroc pour tourner “La dernière tentation du Christ” et puis “Kundun”», relate le réalisateur. Depuis, «le Maroc est devenu mon deuxième pays», ajoute-t-il, rappelant «les souvenirs qu'il garde toujours des gens et des paysages féeriques de ce pays où il affirme ressentir une joie particulière d'y revenir chaque fois». En tant que président du jury du 13e Festival du film de Marrakech, le réalisateur de «Gangs of New York» assure qu'il compte adopter une approche se basant sur l'ouverture pour départager les longs-métrages en lice.

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