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«Aga 02», un exercice de sûreté à l'aéroport Al Massira

L'opération a englobé la simulation de certains actes illicites dans l'enceinte de l'aéroport, ponctués par des scènes de prise d'otages dans la salle d'embarquement et au bord d'un avion au sol.

«Aga 02» met en œuvre une situation fictive ne faisant aucune référence à une situation existante, ni à des groupes terroristes connus.

13 Décembre 2014 À 15:48

L’aéroport Agadir Al Massira a vécu, jeudi dernier, au rythme d'un exercice de sûreté de type général, baptisé «Aga 02», et qui a pour vocation d'évaluer le système de sûreté de l'aviation civile mis en place au niveau de cette plateforme aéroportuaire en vue de son amélioration, en le mettant à l'épreuve d'un scénario de gestion de crises basé sur une série d'événements chronologiques.

Cet exercice, auquel ont été associés tous les partenaires concernés par la sûreté de l'aviation civile, ainsi que des représentants des autorités locales d'Agadir, a débuté au hall de l'aéroport Agadir Al Massira par la simulation de certains actes illicites contre les opérations de l'aviation, ponctués par des scènes de prise d'otages dans la salle d'embarquement et au bord d'un avion au sol. Initié par l'Office national des aéroports (ONDA), cet exercice s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des exigences du Programme national de sûreté de l'aviation civile et des recommandations de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).

Cet exercice traite essentiellement de la réaction générale des différents partenaires intervenant dans le cadre du plan d'urgence de l'aéroport, ainsi que de la chaîne de commandement, vis-à-vis des différents événements, en l'occurrence l'ONDA, la RAM, la Direction générale de sûreté nationale (DGSN), la Gendarmerie royale, les Forces Royales Air, les douanes, les services de santé et de la Protection civile. L'opération consiste, selon ses initiateurs, à évaluer la mise en place d'une équipe de gestion de crises, l'efficience de la chaîne de commandement des différents intervenants, le fonctionnement et l'équipement du Centre directeur des opérations d'urgence (CDUO) et le plan de gestion de crises de l'aéroport. Elle consiste aussi à évaluer le traitement des victimes, la cohérence entre les procédures et règles de gestion de crises des différents services et partenaires concernés, la relation avec les médias, ainsi que le traitement des otages.

S'agissant des paramètres de l'exercice en lui-même, «Aga 02» est conçu comme une opération mettant en œuvre une situation fictive ne faisant aucune référence à une situation existante, ni à des groupes terroristes connus, sachant que le calendrier principal des événements, les narrations spécifiques et les messages nécessaires au déclenchement de certaines d'actions prévues dans le scénario sont distribués exclusivement aux participants à l'exercice, en fonction de leur rôle. Dans une déclaration à la presse, le directeur du Pôle d'exploitation aéroportuaire (ONDA) Hamid Moqaddem a affirmé que le but de cet exercice «consiste à tester l'efficacité des mesures prises ou celles devant être opérées par l'équipe de gestion des crises».«Aga 02» fait suite à six exercices précédents de type général, à savoir «Rocco 1» organisé à l'aéroport Mohammed V Casablanca (mai 1998), «Rocco 2» à l'aéroport Agadir Al Massira (mai 2000), «Rocco 3» à l'aéroport de Fès-Saïss (juin 2005), «Tingis 01» à l'aéroport Tanger Ibn Battouta (mai 2009), «Ménara 01» à l'aéroport Marrakech Ménara (juin 2011) et «Safexo 01» à l'aéroport Mohammed V. 

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