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«J’ai rejoint le WAC pour prétendre à une place dans le Onze national»

Arrivé en renfort au Wydad de Casablanca en provenance du CODM en début de saison, Nabil El Oulji s’est imposé comme maillon essentiel de l’équipe de Abderrahim Talib. Animant le couloir gauche des Rouges, le jeune arrière s’est également distingué par ses coup-francs spectaculaires et décisifs. Le nouveau canonnier du Wydad revient pour «Le Matin» sur la phase aller de son équipe, sur ses missiles logés en lucarne et sur ses ambitions personnelles pour les années à venir.

Nabil El Oulji, latéral gauche du WAC

15 Janvier 2014 À 16:31

Le Matin: Pouvez-vous nous faire un bilan de votre première moitié de saison au WAC, après avoir débarqué du CODM ?Nabil El Oulji : Je dirai sans hésitation que ces six premiers mois étaient positifs. Nous avons entamé le championnat en trébuchant plusieurs fois, mais nous nous sommes ressaisis à temps et nous avons réussi à atteindre le podium avant la trêve. On ne pouvait faire mieux puisque l’équipe a subi un bon nombre de changements pendant la pause estivale. Personnellement, j’avais disputé des matchs en première division lorsque le CODM avait réussi la montée la saison dernière, ça m'a permis d’avoir un minimum d’expérience avant de rejoindre le WAC et de jouer les premiers rôles au championnat. Il faut dire aussi que les joueurs du WAC ont facilité mon intégration puisque j’ai été accueilli favorablement par mes coéquipiers.

Le WAC a réalisé une phase aller plutôt réussie, comment estimez-vous que le club a pu dépasser tous les changements qui l’ont marqué (coach, effectif nettement rajeuni) ?Après les débuts lacunaires, nous avons légèrement relevé la tête. C’est à partir du moment où nous avons enregistré quelques résultats positifs que nous avons pris goût aux victoires et que nous nous sommes promis de garder le rythme. Après chaque match, on gagnait en cohérence et en compétitivité, grâce aux consignes du coach et du staff tout entier.

Quel est le secret de votre pied gauche en velours, vous entraînez-vous souvent pour parfaire vos coups francs, qui ont sorti le Wydad du pétrin à maintes reprises ?Dieu merci, j’ai eu un pourcentage de réussite sur les fautes directes en cette première phase du championnat. C’est vrai que je consacre une partie du temps réservé aux entraînements à cet exercice, j’essaie d’en botter quelques-uns, mais je ne suis jamais sûr de l’aboutissement pendant le match. J’en suis satisfait davantage quand c’est décisif et que ça pèse dans le résultat… Vous savez, l’arrière gauche est souvent acculé à participer à la tâche offensive à côté de son rôle défensif. Pour moi, les coups francs sont un moyen à ma portée pour contribuer au volet offensif de l’équipe. J’espère que je réussirai d’autres fautes directes encore plus belles…

La querelle entre le président et les «Winners», ainsi que le fait de jouer devant un virage déserté, vous a-t-elle perturbé en tant que joueurs ? Certainement. Pour une équipe comme le WAC, joueurs sans une grande partie du public est inconcevable. Heureusement, cette crise commence à se dissiper, et j’espère que le retour massif du public nous apportera le soutien nécessaire pour nous surpasser.

Êtes-vous motivé par une première apparition en équipe nationale ?Je vous confie une chose : en rejoignant le Wydad, j’ai surtout pensé à me démarquer pour pouvoir prétendre à une place dans le Onze national. Je compte fournir tout ce qui est en mon possible pour parvenir à cette fin. J’en profite également pour souhaiter bonne chance à l’équipe nationale des locaux dans le CHAN 2014.

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