Spécial Elections 2007

Le Real tient enfin sa «Decima»

Malgré sa prestation épique, l’Atletico Madrid a fini par succomber face à la puissance offensive d’un Real de Madrid en difficulté pendant les 60 premières minutes de jeu. Ramos a ramené les siens dans le match et a ouvert la voie à la «Decima» tant attendue.

Les coéquipiers de Ronaldo brandissant leur trophée après leur victoire sur l'Atletico Madird.

26 Mai 2014 À 15:27

Les Colchoneros ont été champions d’Europe pendant 93 minutes, mais ont vu leur rêve se vaporiser suite à une faute de marquage en surface. Gonflée à bloc dès l’entame du match, l’équipe de Diego Simeone a su contenir le voisin merengue, avant d’asséner un coup de massue à Casillas à la 36e minute, signé Godin (l’Argentin qui avait offert le titre de la Liga en marquant contre le Barça). Après la reprise, Carlo Ancelotti allait corriger ses erreurs de coaching en envoyant Marcelo et Isco sur la pelouse, en lieu et place de Coentrao et Khedira (nettement en dessous du niveau de la rencontre).

Un coaching qui s’avèrera payant, puisque le Real allait porter tout son poids offensif vers la surface des Matelassiers. Après les innombrables ratés de Gareth Bale et les tentatives avortées par la combativité de la défense adverse, le Real s’en remettra à son sauveur de la saison : Sergio Ramos. Ce dernier, d’une tête sèche et concentrée, allait tromper le bien vigilant Courtois et allait relancer le match pendant les derniers souffles (90+4). Les prolongations s’annonceront cauchemardesques pour l’Atletico, qui se fera surprendre par une chevauchée de Di Maria conclue par Bale en pleine lucarne (112e).

Les Merengues ne s’en contenteront point, et enfonceront le couteau dans la plaie par le biais de Marcelo (118e) et Ronaldo (120e). Entretemps, Diego Simeone surprendra la foule en s’autorisant l’accès à la pelouse à deux reprises, la première pour mettre un terme à la première prolongation, la seconde pour s’expliquer avec Rafael Varane qui aurait tiré sur le banc de touche de l’Atletico. Finalement, l’arbitre a envoyé la détonation et permettait à Ancelotti et à Zidane d’exulter. Passé tout près d’un doublé historique, le deuxième club de Madrid aura quand même réussi à marquer les esprits et à envoyer de grosses écuries européennes à la trappe. Simeone, par son efficacité et son charisme, a déjà inscrit son nom en lettres d’or dans le panthéon des coachs mondiaux, tandis qu’Ancelotti a réussi à décrocher son troisième titre personnel et a offert à la maison blanche ce que Mourinho n’a pas su faire en trois ans.

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