17 Mars 2014 À 13:46
Les journées se succèdent et se ressemblent pour le Paris Saint Germain qui a rajouté Saint Étienne à son tableau de chasse. Ibrahimovic par deux fois a plier la rencontre. LE Suédois a inscrit pour l’occasion son 25e but de la saison. Ce nouveau succès permet aux Parisiens de conserver huit points d’avance sur Monaco, tombeur de Lyon (3-2).
Les Monégasques ont été globalement dominés, mais la classe de leurs attaquants Berbatov (un but et deux passes décisives), Rodriguez (un but, une passe) et Germain (un but) leur ont permis de maintenir le rythme.Surtout, Berbatov est hors-jeu sur chacun des trois buts monégasques, ce qu’a reconnu l’arbitre de la rencontre, Fredy Fautrel. «C’est plus que dommageable. J’ai deux garçons très malheureux dans le vestiaire. Ce n’est pas l’arbitrage qui en sort grandi», a-t-il dit. Après ce match très spectaculaire, les Monégasques comptent désormais neuf points d’avance sur Lille et sont bien partis pour une qualification directe en Ligue des champions.
En revanche, Lyon reste cinquième à huit longueurs de Lille, auteur du match nul (0-0) face à Nantes. Les Nordistes, qui semblent moins bien en ce moment, se dirigent vers le tour préliminaire de la Ligue des champions à moins d’un effondrement dans la dernière ligne droite.Dans les autre rencontres de cette journée, Montpellier et Bordeaux ont fait match nul 1-1. À l’issue de cette rencontre moyenne, mais très équilibrée, Bordeaux reste 9e, à distance des places européennes, et Montpellier 14e. Les deux buts du match ont été très similaires, inscrits de la tête par deux défenseurs centraux brésiliens sur coup de pied arrêté : d’abord Henrique pour Bordeaux, puis Hilton pour Montpellier. Samedi, les victoires de Sochaux contre Lorient et de Valenciennes sur la pelouse d’Evian-Thonon avaient relancé la course au maintien.Evian-Thonon et même Rennes (16e avec seulement trois points d’avance sur la zone rouge après sa défaite contre Toulouse) sont désormais en danger.Marseille (6e) de son côté n’avait pu rapporter vendredi qu’un point (1-1) de son déplacement à Reims (7e).
«C’est un débat vieux comme le monde. C’est rare qu’il y ait trois erreurs de jugement dans un même match, mais on sait que les arbitres travaillent dans des conditions difficiles. Ce n’est pas un métier facile. Je crois que c’est plus un problème de moyens humains. Avec la vidéo, il n’y aurait eu aucun débat», a-t-il jugé au micro de Canal+.Rémi Garde s’était montré moins conciliant durant la rencontre à l’égard de Fredy Fautrel.