11 Avril 2014 À 15:54
Y sont exposées également les toiles de Saâd Bencheffaj, Ahmed Ben Yessef, Mohamed Drissi, Abdellah Dibaji, Ahmed Zabbita, Abdellatif Belaziz, Abdelkrim Ouazzani, Najeb Zoubir, Hassan Souab, Hassan Echair, Said Qodaid, Mahjoub Houmaine, Mohamed Douah, Souhail Benazzouz, Ilias (Selfati, Mohamed Nouiri, Youssef El Kahfaï, Habib Kibari, Kim Bennani, Cheikh Zidor, Omar Saadoune , Bilal Chrif, Abdellaziz Zerrou et Yasmina Ziyat.Cette exposition placée sous la thématique «Peut-on parler d'une touche propre aux artistes de l'école de Tétouan ?», soulève une problématique que s'est posée la directrice de la Galerie Fan Dok, Hakima Lebbar : «un artiste, tout en ayant sa propre identité et singularité plastique, peut-il témoigner sciemment ou inconsciemment de son passage par une école ?».
Les artistes des premières générations comme Mekki Mghara, Mohammed Chebâa, Saâd Ben Cheffaj, Ahmed Ben Yessef, Mohamed Drissi et Abdelkrim Ouazzani avaient des univers très distincts les uns des autres, pour ne citer que ceux qui sont présentés dans cette exposition, a-t-elle tenu à rappeler dans une brochure de présentation des travaux de ces artistes.
Par la suite, a-t-elle ajouté, ont émergé des proximités entre les enseignants et élèves d'une part, et entre les élèves entre eux, toutes générations confondues, d'autre part. Ce que souhaite cette galeriste à travers cette exposition où elle revendique son implication en tant que galeriste quant au choix des travaux et de celui de l'accrochage des toiles, c'est de proposer aux visiteurs de cette exposition d'essayer de lire la trace de ces influences dans les travaux des artistes.