Culture

«Un investissement pareil de la part de Smeia donne des signes de force et de confiance en l’avenir»

17 Juin 2014 À 13:05

Matin Auto : BMW se porte bien malgré les dernières années de crise. À votre avis, quelles sont les raisons de cette bonne santé affichée par le Groupe ?Graeme Grieve : Pour bien comprendre la bonne performance du Groupe BMW pendant la récession, il faut revenir à l’année 2007. À cette date, le Groupe avait entamé une nouvelle stratégie appelée «Number One». Cette nouvelle vision redéfinissait non seulement nos produits, mais également notre flexibilité, notre capacité et la manière dont nous voulions voir notre marque se développer. Aussi, et avant que la récession n’eût lieu, avions-nous déjà mis en place plusieurs lignes de produits et avions-nous également pris des mesures pour améliorer notre efficacité interne. Nous avions donc été prêts pour faire face à la tempête. C’est pour cela que même pendant la période de récession nous avions pu réaliser des profits ; nous avions versé des dividendes aux actionnaires et nous avions même pu continuer à investir lourdement dans le développement de nouveaux produits alors que plusieurs autres concurrents avaient fait des dévêtissements. Au sortir de la crise, nous étions donc forts et nous étions en mesure de lancer de nouveaux produits et profiter de la reprise. C’est pour cela qu’en cette année, nous lançons douze nouveaux produits. Ce sont des décisions qui ont été prises lors de la crise parce que nous étions sûrs que le marché allait retrouver son bon rythme.

En termes de volume de ventes, quels sont les marchés ou les régions qui participent significativement à la bonne performance de BMW ? Une partie de la stratégie «Number One» de BMW était d’avoir un portefeuille équilibré mondialement en termes de ventes. Contrairement à certains constructeurs qui avaient plutôt mis l’accent sur la Chine ou les États-Unis, nous avions préféré un portefeuille équilibré, aussi bien en termes de ventes que de fabrication, entre l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie. Le marché le plus important actuellement pour BMW est la Chine. Le deuxième reste le marché nord-américain, le troisième étant le marché allemand. Même si nous travaillons fortement sur des régions continentales, nous avons quand même trois grands marchés.

Quelles sont les particularités de la région du Maghreb et du marché marocain plus précisément ?Les clients BMW sont presque les mêmes à travers le monde. Ils aiment nos produits pour leur qualité, leur exclusivité et leur performance. Pour la région du Maghreb et le Maroc, il n’y a pas tellement de différence parce que nous offrons à tous nos clients la même expérience consistante de BMW.

D’après votre expérience et votre connaissance des différents marchés automobiles, quel rôle peut jouer un showroom de la dimension de celui de Smeia à Casablanca dans l’augmentation des ventes et de l’image d’une marque ?D’abord, un investissement pareil de la part de Smeia donne des signes de force, de confiance en l’avenir et de croissance. Cela crée un bon environnement et une bonne interaction avec un client de plus en plus exigent, qui utilise Internet et d’autres sources d’information avant même qu’il ne vienne voir les véhicules au showroom. Un espace pareil donne aux clients l’occasion de le faire d’une manière plus cossue, plus relaxée. Cela fait partie de leur style de vie.

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