12 Février 2014 À 18:23
Il faut souligner d’abord que la région dans laquelle se développe Salé se caractérise par une dense population (il s’agit de toute la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër) qui représente 8% de la population du Maroc. Elle se distingue ainsi par un taux de progression moyen annuel relativement élevé. En effet, d’une population de 2 124 000 de personnes en 1997, la région est passée à 2 335 000 en 2001. Et ce, avec une progression moyenne annuelle de 2,39%, taux supérieur à celui enregistré sur le plan national pour la même période qui est de 1,66%. De plus, l’évolution de la population de la région est passée à fin 2010, à 2 857 000 habitants contre 2 370 000 en 2004. Ce qui représente une hausse de 487 000 habitants. En effet, comparée à l’ensemble du pays (42 hab/km² selon le dernier recensement de 2004), la région est densément peuplée (247 hab/km²). L’agglomération Rabat-Salé concentre près des 2/3 de la population totale de la région sur un espace ne dépassent pas 8% du territoire régional. Justement, c’est cette pression démographique qui est derrière l’amplification des bidonvilles dans la ville de Salé. Il faut le dire, cette pression démographique résulte essentiellement du phénomène de l’exode rural.