Spécial Elections 2007

Le comité d’organisation local poursuit son travail normalement

Alors que le Maroc a demandé officiellement à la CAF de reporter la CAN 2015 prévue au Royaume à une date ultérieure, le comité d’organisation local (LOC) ne prévoit aucun changement dans son calendrier.

Une délégation de la FIFA effectuant une visite d'inspection au grand stade de Marrakech.b Ph. Archives

17 Octobre 2014 À 16:35

Dès le 10 octobre, c’est le flou total concernant le sort de la CAN. La demande du Maroc de reporter cet événement en raison du risque de l’épidémie d’Ebola et la réponse de la CAF disant avoir maintenu le calendrier de ces événements ont rebattu les cartes. On croyait alors que le LOC allait chambouler son calendrier ou ralentir ses activités en attendant plus de visibilité concernant ce dossier, mais il n’en est pas question. Jeudi, le comité a effectué une visite d’inspection aux installations du grand stade de Tanger pour s’assurer que tout était mis en place.

Le LOC a également maintenu sa réunion de 27 octobre avec les sponsors. «Aucun changement n’a été opéré dans le calendrier du LOC qui continue de travailler normalement sans prendre en considération la demande de report de la CAN formulée par le Maroc. On ne peut croiser les bras et attendre. On ignore de quoi sera fait demain, peut-être que le Maroc reviendra sur sa demande. Il faut donc avancer sur les chantiers pour être prêt. Le discours du ministre de la Jeunesse et des sports a changé ces derniers jours. Il a assuré qu'aucune décision définitive n'avait encore été prise par le Maroc en cas de refus de sa demande de report de la CAN-2015 face à la propagation d'Ebola. Il se pourrait que le Royaume décide finalement d’organiser l’événement aux dates prévues. C’est pour cela qu’on ne baisse pas la garde», nous a indiqué une source du LOC. Autrement dit, report ou pas, le travail continue. Sur le plan organisationnel, le Royaume est quasiment prêt pour accueillir l’événement. La CAF elle-même a accordé un satisfécit au Maroc. Entretemps, Ebola a rebattu les cartes. 

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