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Le filon des enchères virtuelles va-t-il prendre ?

A la recherche de la bonne affaire, les internautes se tournent parfois vers des sites d’enchères. Un concept nouveau au Maroc dont le sort dépend de la transparence des offres.

Une fois l’inscription effectuée, il faut acheter des jetons.

26 Novembre 2014 À 12:28

Le secteur des sites de deals est attractif tant pour les utilisateurs que pour les porteurs de projets. Les idées fusent de partout et la concurrence fait émerger, de temps à autre, de nouveaux concepts. C’est le cas des sites d’enchères dont le principe est simple. Les utilisateurs intéressés doivent s’inscrire afin d’obtenir le droit de participer aux enchères. Une fois l’inscription effectuée, il faut acheter des jetons. Le site Jeclic.ma propose des packs allant de 50 DH (10 jetons) à 4.000 DH (6.000 jetons).

Dès que l’enchère est lancée, un compte-à-rebours de 2 minutes démarre. Les utilisateurs qui veulent renchérir doivent le formuler en cliquant sur un bouton dédié avant la fin du temps imparti. Ce qui relance en même temps le chrono. À chaque fois qu’un utilisateur renchérit, un jeton est prélevé de son compte. Le prix d’achat du produit en jeu, lui, augmente de 0,10 DH. Si le compte-à-rebours atteint sa fin, le dernier utilisateur à placer une enchère est le gagnant. Il doit alors payer le prix de l’enchère à la livraison du produit. Les produits en jeux ? «Ce sont essentiellement des produits High-tech : Smartphones, tablettes, ordinateurs», partage Moulay Rachid Faiçal, directeur général de la plateforme Jeclic.ma. Après l’échec de quelques sites comme clicoo.ma et clicit.ma, le segment des enchères compte aujourd’hui 3 acteurs seulement au Maroc. Le secret de la réussite : «La transparence et le respect des clients font que ceux-ci nous font confiance», confie le directeur général.

Enchères inversées, un terrain glissant

Des concepts plus ou moins transparents essayent aussi de se frayer un chemin sur la Toile. C’est le cas de certains sites qui tentent de placer un concept dérivé des enchères inversées sur le marché local. «Beaucoup de sites de deals de ce genre ont dû fermer. Il suffit de se rappeler le cas de clicoo.ma, un site qui proposait des enchères inversées sans afficher le montant de chaque enchère», rappelle Moulay Rachid Faiçal. «Une pratique proche de la loterie, souvent remise en cause».

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