10 Mars 2014 À 13:40
Un nul ou une défaite face à une lanterne rouge est un résultat difficilement digérable, surtout pour un club qui n’a plus goûté aux joies de la victoire depuis sept longues journées. Nantes a certainement éprouvé ce sentiment lorsqu’il a été contraint au nul (2-2, Serge Gakpe et Djordjevic pour Nantes, Mehdi Mostefa et Diarra pour les locaux) par la formation qui ferme la marche, le FC Ajaccio. Les Ajacciens ont largement tenu tête aux Canaris, ouvrant la marque dès la 5e minute de jeu. Le but égalisateur de l’Ajaccio est venu 3 minutes plus tard, et il aura fallu attendre la 76e minute pour voir un second but des Jaunes. Les locaux ne baisseront pourtant pas les bras, et finiront par réinitialiser le compteur à la 93eminute. Nantes n’a rien pu faire pour éviter son huitième partage de points de la saison, et cale en 15e place à uniquement 7 points d’avance sur le premier relégable. Un résultat qui n’a pas manqué de faire réagir le président du club et son coach, qui n’ont pas été tendres avec leurs joueurs. Ces derniers ont reconnu, via Gapké, qu’«il était temps de relever la tête».
Les deux principaux challengers en quête du titre de cette année ont réussi à maintenir le cap. Le Paris Saint Germain, qui se déplaçait chez Bastia, a de nouveau démontré qu’il était un cran au-dessus de la concurrence. Les hommes de Laurent Blanc ne se sont pas laissé prendre au piège de l’outrecuidance, et ont littéralement écrasé leur rival du jour, tant au niveau du score qu’au niveau du jeu. Pris à la gorge, les Bastiais ont dû aller chercher le ballon du fond des filets à 3 reprises, suite aux réalisations des –désormais- inévitables Zlatan Ibrahimovic (6e) et Ezekiel Lavezzi (19e et 88e). Paris plane toujours avec 67 points, soit 8 de plus que les Monégasques.
Ces derniers n’ont pas eu la tâche facile. Ils ont eu à puiser bien loin dans leurs retranchements pour venir à bout d’un Sochaux qui a vendu chèrement sa peau. Les joueurs qui se sont distingués sont bien sûr les buteurs, des deux bords, qui ont pour noms D. Berbatov (6e), J. Rodriguez (55e, sp) et Edouard Butin (83e). Monaco, quoique distancé du PSG par une marge imposante, ne désarme pas et croit toujours à un exploit de dernière minute, sans parler de la place européenne. Vendredi, l’Olympique de Marseille a été mis KO debout grâce à un but du Niçois V. Essyeric (66e). Un coup de grâce qui empire la situation des Phocéens, déjà à la peine avant cette sortie. Nul n’arrive à définir ce qui arrive à l’OM, dont les fans ne manquent pas à travers l’Hexagone et ailleurs.