12 Mars 2014 À 17:20
Après avoir enregistré deux victoires en déplacement il y a trois semaines, le Bayern et l’Atletico étaient bien partis pour empocher le billet qualificatif. Les matchs retour ont confirmé ce constat, puisque les Madrilènes et les Munichois n’ont pas fléchi à domicile. À l’Allianz Arena, la meilleure équipe du vieux continent accueillait mardi une équipe londonienne aux prestations mitigées, tantôt épatantes, tantôt affligeantes.
La troupe d’Arsène Wenger prenait donc part au match en ayant une défaite (2-0) à l’Emirates dans le rétroviseur, convaincue que la qualification aux dépens de l’ogre bavarois relevait d’un miracle. Mais les coéquipiers de Wilshere ont tenu quand même à quitter la compétition sur une bonne note, en allant tenir tête à la puissante machine à buts de Guardiola. La première mi-temps du match a donc débuté avec un Bayern qui presse, face à des Londoniens bien placés et au bloc défensif –pour une fois- compact. Le score restera vierge malgré les tentatives des deux côtés (avec une possession de balle écrasante pour les Allemands), mais les locaux allaient changer la donne quelques minutes après la reprise.
En pleine surface, Ribéry efface Sagna d’une feinte de corps et sert Schweinsteiger qui n’avait plus qu’à piquer sa balle pour tromper la défense adverse (55e). Poussés par un sursaut d’orgueil, les Gunners rétabliront la parité immédiatement par le biais de leur Allemand Podolsky, qui envoyait un missile à bout portant après avoir chipé la balle en entrée de surface. Les Bavarois se permettront ensuite le luxe de rater un penalty, botté par Müller et intercepté par Fabianski à la 90e minute. Le score restera d’un but partout, annonçant la qualification du Bayern. Pour les Gunners, les regrets devaient surtout porter sur la rencontre aller, où ils n’ont touché que 20,1% de ballons.
Battu par 1-0 au San Siro, le Milan AC n’avait qu’un petit retard à remonter au stade Vicente Calderon. Encore fallait-il disposer d’une équipe imprenable, aux lignes de jeu quasiment infranchissables. Les Colchoneros n’allaient pas attendre longtemps pour lancer les hostilités, puisque leur trublion Diego Costa allait encore battre Abiatti, cette fois d’une acrobatique extension du pied gauche (3e). Ricardo Kaka allait faire renaître de l’espoir à la 27e, d’une reprise de la tête, mais le numéro 10 de l’Atletico, Arda Turan, voyait les choses autrement (2-1, 40e). De retour des vestiaires, Robinho remplaçait Taârabt, pas au summum de sa forme, mais le résultat ne fera qu’empirer. D’abord, avec Raul Garcia (71e) qui se hisse pour crucifier Abiatti de la tête, puis Costa (80e) qui revenait sceller la victoire sans appel des hommes de Simeone. L’Atletico est en passe de rééditer l’exploit du Borussia Dortmund pendant la saison écoulée, avec un jeu quasi similaire, basé sur des contres fulgurants et sur la rigueur défensive. Le Milan, lui, risque de ne plus entendre l’hymne de la Ligue des champions la saison prochaine, avec sa 10e position au classement du Calcio.