23 Octobre 2014 À 16:09
Le projet «Coproduction de la propreté» a été lancé le 22 octobre à Mohammedia au siège de la préfecture. Il s’agit d’un programme qui vise l’amélioration du cadre de vie du citoyen tout en impliquant l’ensemble des composantes sociales : associations, syndics de copropriété, écoles, mosquées, services de santé, la société délégataire de ramassage de déchets et services compétents, etc.
Ce projet est lancé par la section locale de l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (Aesvt), les Associations de résidents, la commune et les autorités locales. Grâce à cette initiative, des quartiers cibles se verront transformés et surtout nettoyés. On y installera un nouveau concept de la gestion des déchets. L’expérience consiste à améliorer l’esthétique et la propreté des espaces de vie, renforcer les valeurs de solidarité et de vie commune, mobiliser et coordonner les interventions des divers acteurs et partenaires locaux et suivre les étapes de création des systèmes de tri à la source, la collecte et la valorisation durable des déchets ménagers. Néanmoins, la réussite de cette expérience prometteuse reste tributaire de l’implication effective de tous les acteurs de développement et de la population locale, qui est un partenaire principal dans ce programme.
Au fil du temps, le projet «Coproduction de la propreté» participera à renforcer les actions d’éducation et de sensibilisation à l’environnement pour la promotion du tri des déchets et de la propreté dans les quartiers. Menée autour du thème «Quartier propre : droit et obligation», cette initiative permettra aux citoyens de cohabiter dans un espace propre. Outre Mohammedia, ce projet qui va durer 4 ans est lancé dans 21 autres villes marocaines, 90 quartiers et 100 écoles. À chaque étape, une convention de partenariat et de coopération est signée entre les différents acteurs locaux concernés par la gestion des déchets au niveau des villes et qui formeront un comité de pilotage local du projet qui se chargera de la programmation et de la mise en œuvre des activités du projet ainsi que de son suivi.
Il convient de rappeler que ce projet s’inscrit dans le cadre de la convention signée entre l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre et le ministère délégué chargé de l’Environnement dans le cadre du Programme national des déchets ménagers et similaires (PNDM), avec le soutien de la Fondation Drosos.