10 Octobre 2014 À 15:35
Le penseur Abellah Saâf honorera la présidence du Festival aux côtés du célèbre réalisateur palestinien Michel Khalifa qui, quant à lui, présidera, le jury de la compétition officielle. Une édition qui s’annonce, pour le moins qu’on puisse dire, révélatrice d’un parcours mené avec beaucoup de finesse et de réflexion pour arriver à ses fins. C’est-à-dire, faire de ce festival un espace de rencontre et de dialogue entre les cinématographies de divers pays. «Ce qui nous réjouit le plus est le fait d’organiser ces grandes rencontres pour donner l’occasion aux artistes, journalistes et public de communiquer et d’échanger les idées et les projets. C’est une occasion pour accueillir tout ce monde à Zagora, lui permettre de connaître notre ville et sa région. Comme nous sommes contents de donner la possibilité aux cinéastes, marocains et étrangers, de nous faire découvrir leurs nouvelles productions», souligne le directeur du Festival, Ahmed Chahid. Cette année-là, ce sera au tour de la France, la Chine, le Bangladesh, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, l’Iran l’Irak, le Sénégal et le Maroc de participer à la compétition officielle.
Celle-ci marquant sa deuxième année, après celle de 2013 qui a réussi le défi avec comme président du jury le grand écrivain Tahar Ben Jelloun. Cette étape professionnelle, que le directeur Ahmed Chahid compare à un grand chantier où il y a beaucoup à faire et à réaliser, réserve à ses fidèles des activités, autres que la projection des films en compétition officielle, et ceux transsahariens en relation avec l’environnement de la région de Drâa, notamment le Concours de scénario se rapportant aux thématiques du désert et tous les sujets y afférents : eau, nomadisme, mode de vie d’oasis, coutumes et mœurs, casbahs, changements climatiques... Par ailleurs, la formation des jeunes constitue un point important dans chaque édition, avec l’organisation d’ateliers animés par des spécialistes sur l’analyse filmique, le documentaire, le montage, le décor et la réalisation…
La tradition du cinéma plein air, sera perpétuée en donnant rendez-vous au large public de la ville et sa région avec des films aussi bien marocains qu’étrangers. La thématique de cette année «Le cinéma et la jeunesse» sera mise en relief à travers la projection d’un cycle de films de jeunes et sur les jeunes, suivie d’une conférence animée par des spécialistes d’ici et d’ailleurs, puis un master class autour du crowdfunding, méthodes et moyens de tournage low cost. À travers toutes ces activités, L’Association Zagora pour le film transsaharien estime offrir un espace de rencontres entre les professionnels du cinéma et tous les intervenants dans le secteur.