15 Octobre 2014 À 14:42
La nouvelle était dans l’air depuis plusieurs jours, mais ce n’est qu’hier que l’information s’est ébruitée dans la presse. Le Maroc renonce à l’organisation des Jeux panarabes de 2015. Le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Ouzzine, a envoyé il y a quelques jours un courrier à l’Union des comités nationaux olympiques arabes pour lui signifier que le Maroc n’abritera pas les Jeux comme prévu initialement. Une décision qui risque de faire beaucoup de bruit, plus que le report de la CAN.
Selon nos informations, cette volte-face serait liée à des problèmes d’ordre financiers. Autrement dit, le ministre de la Jeunesse et des sports marocain aurait du mal à gérer financièrement en parallèle l’organisation de trois grandes manifestations sportives, à savoir la Coupe du monde des clubs 2014, programmée pour le 10 décembre 2014, la Coupe d’Afrique (17 janvier-8 février 2015) et les Jeux panarabes en 2015. Cette version des faits a été démentie par une source au ministère de la Jeunesse et des sports qui nous a indiqué que le Maroc a toujours tenu ses engagements financiers concernant l’organisation de grands événements sportifs. La même source précise que le Maroc ne s’est jamais engagé à organiser ces Jeux, mais qu’il a seulement donné son accord de principe. «Le Maroc a donné juste son accord de principe et non pas un engagement ferme pour organisation des 13es jeux panarabes. Maintenant que les choses se précisent, on s’est rendu compte que cet événement coïncidait avec d’autres grands événements importants et que le Maroc veut réussir, et donc il a préféré décliner l’organisation des Jeux panarabes», précise notre source.
Il est à signaler que le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Ouzzine, a envoyé un courrier au président de l’Union des comités nationaux olympiques arabes, Talal Ben Badr, pour lui demander d’annuler l’organisation des Jeux panarabes au Maroc. On rappelle que le Maroc a présenté sa candidature pour organiser les Jeux panarabes, lors de la 37e session le l’Union des comités nationaux olympiques arabes (UANOC), tenue en Égypte, après le retrait du Liban, qui devait organiser auparavant cette compétition, en raison de «la situation tendue dans la région du Moyen-Orient».