14 Février 2014 À 16:50
Le Prix du livre du Maroc représente une action positive pour motiver nos créateurs à produire davantage. Depuis sa création, cette consécration a parcouru plusieurs étapes qui ont mené à sa conception d’aujourd’hui, mettant en valeur plusieurs genres d’écriture. Ainsi, ce concours concerne, actuellement, aussi bien les auteurs, les poètes, les critiques, les chercheurs que les penseurs marocains. «Outre l’encouragement de la création littéraire et de l’édition du livre au Maroc, c’est toute une stratégie que le Prix du livre a établie pour motiver les auteurs dans différentes catégories d’écriture et récompenser ceux qui le méritent. Ce Prix a, sûrement, évolué avec le temps et connu diverses modifications et rajouts durant son parcours, comme les écrits en langues amazighe et hassanie qui figurent maintenant parmi les productions qui concourent au Prix. Puis le fractionnement du Prix des sciences humaines et sociales en deux prix distincts, entre autres changements qui permettent, d’année en année, à ce Prix de connaître plus de rayonnement et de valeur», souligne le directeur du livre au ministère de la Culture, Hassan El Ouazzani.
Arrivé à sa 42e édition, le Prix du livre du Maroc s’adresse aux productions publiées au Maroc en 2013, tout comme celles des auteurs marocains édités à l’étranger. Cette candidature au prix peut être présentée soit par l’auteur lui-même, par un organisme professionnel des auteurs ou des éditeurs ou par des institutions culturelle, académique et de l’Éducation nationale. Pour cette année, ce sont près de 180 œuvres qui furent sélectionnées par un jury présidé par le chercheur Mohamed Tozy.
Une réunion a été tenue à l’occasion, avec le secrétaire général du ministère de la Culture, Mohamed Lotfi Lamrini, qui a prononcé un discours au nom du ministre de la Culture, soulignant l’importance de cette distinction et de son contexte culturel. Car, ce Prix représente effectivement un rendez-vous culturel très important qui permet d’évaluer le monde du livre et de l’édition au Maroc. «Cet événement culturel par excellence joue le rôle d’indicateur permettant d’identifier et de diagnostiquer la situation du livre dans notre pays. Il coïncide cette année avec la nouvelle formule de soutien aux projets culturels et artistiques, qui sera lancée par le ministère de la Culture, notamment le soutien au secteur du livre et de l’édition, visant à établir une approche incitative globale destinée à promouvoir l’industrie culturelle en général», précise un communiqué du ministère. Car en plus de l’encouragement de l’édition et du livre, le ministère veille à s’intéresser à toutes les composantes de cette filière : de la création jusqu’à la consommation, en passant par toutes les étapes indispensables.
Le ministre de la Culture, Amine Sbihi, avait déjà précisé à ce propos que «le rayonnement de ce secteur doit, éventuellement, passer par le renforcement des espaces de libertés, et l’octroi de plus d’intérêt à nos créateurs, en leur favorisant tous les moyens nécessaires de production. Ceci avec un contrôle minutieux de tous les tissus de la production, la distribution et la promotion. La réforme de la filière livre s’avère, de ce fait, impérative pour s’ouvrir à d’autres partenaires. Car le ministère de la Culture n’est qu’un maillon de tout un projet de grande envergure pour l’épanouissement du monde de l’édition», rappelons, par la même, que le Prix du livre constitue un des aspects pour rendre hommage à la création marocaine.