09 Juillet 2014 À 17:55
Le club casablancais s'impose comme le plus riche au Maroc. C’est l’association sportive qui génère le plus grand chiffre d’affaires. S'il n'a pas réussi à devenir la saison passée champion du Maroc, le Raja de Casablanca a gagné haut la main le championnat du Maroc du sport-business en 2013-2014. Le club casablancais, qui a publié mercredi sur son site internet ses résultats financiers, est en effet la première équipe de football au Royaume à dépasser la barre symbolique des 100 millions de DH de revenus, plus exactement 132,446 millions de DH, grâce à une hausse de 186% par rapport à l’exercice précédant. Cette évolution est due principalement à une augmentation au niveau de l’actif immobilisé, qui s’est apprécié de 469%. Les charges du club se sont situées à 85,51 millions de DH. Fort de la bonne tenue de son exploitation, le club a généré un bénéfice net de l’ordre de 46,71 millions de DH. Des chiffres qui feraient rougir d'envie plus d’un président de club.Par ailleurs, et au niveau du passif, le club annonce que les capitaux propres ont atteint 61.742.567 DH, soit une évolution de l’ordre de 311% par rapport à l’exercice précédent.
Les dettes de financement ont aussi connu une augmentation importante et se sont situées autour de 45.353.000 DH. Ce bilan financier reluisant devra permettre au président du club, Mohamed Boudrika, de passer sans encombre l’exercice de l’assemblée générale, prévue vendredi 11 juillet. En plus de la bonne santé financière du club, le comité du Raja pourra également faire valoir ses réalisations au niveau sportif, avec notamment une finale historique en Coupe du monde des clubs, perdue face au Bayern Munich, une deuxième place en championnat et un titre chez les jeunes. En revanche, le comité sera interpellé sur sa politique des recrutements, considérés comme de véritables fiascos.
Le recrutement avorté du joueur Égyptien Amr Zaky, considéré comme le plus grand fiasco des transferts au Maroc, n’est pas encore digéré par certains adhérents. À cela s’ajoutent les cas de Marouane Zemmama, Redouane Dardouri, Salaheddine Sbaï et Hassan Mouaataz. Les litiges avec Youssef Rossi et Salaheddine Bassir et les changements opérés au sein du staff médical seront certainement au cœur des débats. Les adhérents du clubs remontés contre la gestion de Mohamed Boudrika demanderont donc les comptes au président et son comité. Grosso modo, l’assemblée générale ne devrait pas connaître de débats houleux, puisque le club traverse l’un des meilleurs moments de son histoire.