Fête du Trône 2006

Ahmed Belghazi : «Le Maroc a su garantir sa stabilité grâce à l'institution du Commandeur des croyants»

19 Octobre 2014 À 14:52

Le Maroc a su garantir sa stabilité grâce à ses atouts propres, dont la Béiâ et à l'institution du Commandeur des croyants, qui ont toujours été le gage de la pérennité de la Nation, a souligné le secrétaire général du Parti démocratique et de l'indépendance (PDI), Ahmed Belghazi. Intervenant lors d'une rencontre organisée samedi après-midi à Mantes-la-Jolie (région parisienne) autour du thème «L'institution du Commandeur des croyants et la Béiâ, fondements de l'État-nation au Maroc», M. Belghazi a indiqué que l'allégeance et la commanderie des croyants font office de pacte spirituel et politique entre le Trône et le peuple, qui a su garantir au fil des siècles la stabilité et l'unité de la nation marocaine.

«Le Maroc s'est ressourcé de la tradition séculaire pour réaffirmer ce pacte politique et spirituel entre le peuple et le Trône, qui fait du Roi le garant de l'unité nationale et d'un Maroc stable malgré les turbulences qui agitent la scène régionale et internationale», a fait observer M. Belghazi, notant que seul le Royaume a pu résister à la déstabilisation qui a emporté des régimes dans la région arabo-musulmane. «Ceci fut possible grâce à l'allégeance, comme héritage spirituel et politique jouissant de l'unanimité du peuple, qui a fait siennes les valeurs de la tolérance et de l'unité spirituelle du rite malékite», a relevé le secrétaire général du PDI, notant que par ce pacte le Maroc a été immunisé face aux vicissitudes de l'histoire et a pu contrer les idéologies destructrices.

M. Belghazi a rappelé, par ailleurs, que le Maroc avait toujours défendu les causes justes devant les instances internationales, soulignant que l'illustration parfaite de cette démarche est la teneur du discours de S.M. le Roi Mohammed VI adressé a l'Assemblée générale de l'ONU qui «met les États occidentaux et les institutions qui en dépendent devant leur responsabilité pour soutenir les pays du Sud et revoir la manière d'aborder la relation Nord-Sud». Ce discours est «un appel sincère pour rendre justice aux pays du Sud, particulièrement ceux du continent africain qui ont longtemps subi les affres du colonialisme et souffert de l'exploitation de leurs richesses», a-t-il dit. 

Copyright Groupe le Matin © 2025