21 Juillet 2014 À 18:31
C’était une rencontre exceptionnelle à laquelle le public a été convié avec Maria Zaki, lauréate de plusieurs distinctions littéraires dont le Prix «Gros Sel» du public du roman à Bruxelles en 2009, le Prix de la Société des écrivains valaisans en Suisse (2013) et le Prix littéraire international «Naji Naaman» de la créativité à Beyrouth (2013), pour une présentation et dédicace de cet ouvrage bilingue français-arabe paru au mois d’avril dernier aux Éditions «L’Harmattan».
Dans ce recueil, préfacé par l’universitaire marocain Abdelouahad Mabrour, l’auteure réussit à nous communiquer les sensations qu’elle a réellement vécues et celles que son imaginaire a tissées, ainsi que les fulgurances émotives introduites dans ses poèmes qui sont particulièrement axés sur l’affection et la générosité.Au cours de cette rencontre qui s’intègre dans le cadre des soirées littéraires du Scribe, la lecture en français et en arabe par la poétesse a été accompagnée par la musique d’Yvan Navaï au piano, alors que la soirée a été suivie d’un débat sur la traduction poétique animé par Osama Khalil, poète et directeur de l’espace le Scribe-l’harmattan.
Née en 1964 à El Jadida, Maria Zaki est une ancienne enseignante universitaire. Docteur d’État es-Sciences, elle a été découverte par le grand écrivain Abdelkébir Khatibi. Elle est actuellement directrice de recherche et de développement dans l’industrie chimique en France où elle réside depuis 2002.Parallèlement, Maria Zaki se consacre à l’écriture de poèmes, de nouvelles et de romans. Elle a publié une dizaine de livres et contribué à des anthologies et des revues littéraires, dont «Histoires courtes du Maroc» (nouvelles), «Et le cheval se lève» (poésie), «Le velours du silence» (poésie), «La fable du deuxième sexe» (roman) et «Et un ciel dans un pétale de rose» (poèmes entrecroisés, coécrits avec Jacques Herman).
Lieu de rencontre et d’expression artistique, l’Espace culturel le Scribe-l’Harmattan se donne pour mission de promouvoir les œuvres d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels de différents horizons. Il organise chaque année le Festival cosmopolite du Scribe arabe, offrant en partage, aux écrivains et aux artistes des cinq continents, le chant, la musique et la poésie en plusieurs langues.