08 Juillet 2014 À 23:18
Le Mouvement des jeunes pour le changement (MPJC) qui, depuis quatre mois, s'organise et s’active au sein du polisario, est en voie de devenir le porte-parole de la dissidence contre une direction corrompue, totalitaire et anti-démocratique des mercenaires du polisario, rapporte le journal canarien La Provincia, cité par la MAP.Sous le titre «Des jeunes pour le changement, une alternative au polisario», le quotidien souligne que ce mouvement, qui a déjà mis en place sa branche militaire et une section féminine, dénonce la tragédie humanitaire dans les camps de Tindouf et la situation d'extrême pauvreté qui touche surtout les femmes et les enfants et dont la responsabilité incombe aux dirigeants du polisario et en premier lieu le mercenaire en chef le dénommé Mohamed Abdelaziz.
La publication rappelle à cet égard la manifestation organisée, il y a une semaine devant le bureau de la Délégation du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés dans le camp de Rabouni, au cours de laquelle les participants ont dénoncé le silence observé par les organisations internationales sur le détournement par les dirigeants du polisario des aides humanitaires destinées aux camps.Selon le journal, les militants et les sympathisants du MPJC expriment leur mécontentement sur la situation qui prévaut actuellement dans les camps de Tindouf en couvrant leur visage par crainte de représailles de la direction du polisario qu'ils qualifient d’obsolète.
Citant un ancien expert du Pentagone et chercheur à l'American Enterprise Institute, Michael Rubin, le journal souligne que le «vent du Printemps arabe souffle sur les camps de Tindouf contre les dirigeants du polisario», ajoutant que le MPJC, créé en février dernier, «accuse la direction du polisario de faire perdurer, depuis 35 ans, le statu quo à des fins personnelles qui répondent à des intérêts mercantiles au profit de la caste dirigeante».