14 Février 2014 À 16:48
C’est entouré des ministres de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, et de la Jeunesse et du sport, Mohamed Ouzzine, et en présence Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture de la Côte d’Ivoire et de la francophonie et coordinateur de la délégation de la CEDEAO, que le chef du gouvernement à donné le coup d’envoi de cette vingtième édition. Dans un discours fraternel, Abdelilah Benkirane a reitéré l’attachement du Maroc à ses voisins africains et a rappelé les liens indestructibles qui les unissent. «Personne ne pourra détruire les liens qui nous unissent, car au-delà des liens économiques et politiques, nous sommes unis par des liens spirituels, des liens du cœur et du sentiment avec vos peuples. Des liens que personne ne pourra rompre, mais qui ne pourront que se renforcer», a assuré le premier ministre.
Il a ensuite insisté sur l’importance de la lecture et a suggéré au ministre la Culture de bien vouloir inviter les Marocains à lire davantage. Pour sa part, Maurice Kouakou Bandaman a exprimé sa gratitude quant à l’accueil qui a été réservé aux ministres des pays de la CEDEAO et s’est dit touché par cette «marque de très haute estime». Il a rappelé l’engagement des pays de l’Afrique de l’Ouest dans «une chaine de solidarité et d’amour» avec le Maroc, pays avec lequel ils espèrent accélérer le progrès économique et la coopération Sud-Sud, notamment dans les domaines social et culturel.
À ce titre, le SIEL 2014 sera une véritable plateforme de dialogue pour les pays de la CEDEAO qui exposent et partagent leurs productions intellectuelles avec leur «ami» marocain. Si cette année, les pays de la CEDEAO ont été désignés comme invités d’honneur, c’est, selon les organisateurs, dans l’optique de «renouveler les liens de fraternité, d’amitié et de communauté de destin qui lient le Royaume avec sa continuité et son ancrage africains. Ce choix exprime, en outre, une ambition tenant compte de l’ensemble des paramètres susceptibles de renforcer et affermir ces rapports. Des rapports qui ont constitué dans le passé, mais également aujourd’hui, un accès vers l’établissement de nouvelles voies de coopération, de complémentarité et de progrès pour les peuples du continent africain.» Pour cette édition, les organisateurs ont prévu pas moins de 120 activités dont plusieurs colloques portant sur les récits féminins avec la participation d’écrivaines de l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Bénin, Burkina Faso) ou encore sur les composantes africaines dans la culture marocaine et les cultures nationales, ainsi que des conférences sur la littérature ouest-africaine dans le monde. L’événement réunira, pendant dix jours, près de 792 exposants et environ 340 conférenciers et écrivains nationaux et internationaux pour le plus grand bonheur des férus de lecture...